EAN13
9782379391330
ISBN
978-2-37939-133-0
Éditeur
REGARDS
Date de publication
Collection
SOCIETE - (1)
Nombre de pages
405
Dimensions
21 x 14 x 1 cm
Poids
465 g
Fiches UNIMARC
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La guillotine malgré moi

Mémoires du docteur Guillotin

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Societe -

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Joseph Guillotin mourut le 26 mars 1814 sans être parvenu à faire oublier le
nom de guillotine auprès de la population française. Ses Frères du Grand Orient
notamment de la Loge Les Neufs Soeurs, le pleurèrent autant que sa veuve et sa
famille. Il fut enterré en toute simplicité au cimetière du Père Lachaise, à
Paris. Sur sa pierre tombale était inscrit: Vir Integrus (trad. Homme intègre).
Aujourd’hui, sa tombe a disparu.

La
guillotine, l’un des plus célèbres "symboles" de la
Révolution française, a évidemment un inventeur. Beaucoup pensent
qu’il s’agit du docteur Guillotin, puisque son nom a servi à nommer la machine.
L’histoire est bien plus complexe que cela et le principal intéressé veut le
faire savoir.

A la fin de sa vie, alors
que le Premier Empire est sur
le point de tomber, le docteur
Guillotin veut se
raconter.

A travers ses mémoires quelque peu romancées dans un souci littéraire,
l’ancien député et un des cofondateurs du Grand Orient de France, tient à dire
sa
vérité : son action en tant que médecin avant
la
Révolution, ce qu’il a apporté à la
franc-maçonnerie
française et surtout expliquer ses
décisions en tant
que politique au début de l’épopée
révolutionnaire et
raconter son principal regret... que sa
loi sur la peine
de mort ait débouché sur l’invention de la
machine de
mort par excellence.

En 1814, le docteur Guillotin sent sa fin arriver.
Mais
avant de mourir, il souhaite donc se justifier auprès
du
peuple français, de l’Humanité et de l’Histoire. Car
son
nom a été traîné dans la boue à cause de la
machine
à décapiter. Lui, le docteur humaniste, le
franc-
maçon épris de bienveillance, refuse d’entrer
dans
l’Histoire comme étant le père d’une machine de
mort
qui est devenue le symbole de la Terreur en 1793
et
1794.

De ses
premiers souvenirs d’enfant, ses débuts
de médecin auprès
des Grands du royaume, son
entrée en franc-maçonnerie et sa
contribution à la
fondation du Grand Orient de France
jusqu’à son
action politique au début de la Révolution
française,
Guillotin se raconte, et en même temps, il fait
une
chronique de la fin du 18e siècle.

Un ouvrage riche et passionnant quant à l'esprit de'époque et quat aux intentions de Guillotin, qui ambitionnait une société
meilleure. Il en fut bien mal récompensé.

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