- EAN13
- 9782213637518
- ISBN
- 978-2-213-63751-8
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 03/09/2008
- Collection
- Documents
- Nombre de pages
- 352
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 1,9 cm
- Poids
- 394 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 944
- Fiches UNIMARC
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« Histoire personnelle, puisque la cinquième République, j'ai vécu avec elle dès ses débuts, ne l'ayant précédée que de peu avec mes amis Julien Clerc et Laurent Theis, et j'ai poussé le zèle jusqu'à l'assister plus de trente ans dans son sanctuaire du Palais-Bourbon. Vieux fonctionnaire parlementaire, certains se trouveront ainsi trois raisons pour m'honorer de leur discrédit. J'en ajoute une quatrième : j'ai aimé l'Assemblée nationale.
« Seul un souci de vérité m'anime quand je décris Pompidou en César Birotteau, Giscard d'Estaing en Narcisse se mirant dans les yeux de la France, Chirac en cheval ayant oublié son cavalier et Mitterrand en inventeur d'une forme originale de sincérité, etc.
« Notre génération a grandi à l'ombre du général de Gaulle et, la première depuis des lustres à n'avoir pas connu la guerre, a fomenté une pseudo-révolution. Sur les ruines de nos illusions ß otte désormais le drapeau gris du sérieux. Il n'y a pas de honte, au vu d'un bilan, à reconnaître les réalités, ce qui laisse une petite chance de les transformer. »
F.-G. M. François-George Maugarlone, dans À la rencontre des disparus, avait évoqué les grandes personnalités du XXe siècle qu'il lui avait été donné de fréquenter : Sartre, Jankélévitch, Raymond Aron, Cioran... Cette fois, c'est le monde politique des cinquante dernières années qu'il décrit, l'ayant également connu de près.
« Seul un souci de vérité m'anime quand je décris Pompidou en César Birotteau, Giscard d'Estaing en Narcisse se mirant dans les yeux de la France, Chirac en cheval ayant oublié son cavalier et Mitterrand en inventeur d'une forme originale de sincérité, etc.
« Notre génération a grandi à l'ombre du général de Gaulle et, la première depuis des lustres à n'avoir pas connu la guerre, a fomenté une pseudo-révolution. Sur les ruines de nos illusions ß otte désormais le drapeau gris du sérieux. Il n'y a pas de honte, au vu d'un bilan, à reconnaître les réalités, ce qui laisse une petite chance de les transformer. »
F.-G. M. François-George Maugarlone, dans À la rencontre des disparus, avait évoqué les grandes personnalités du XXe siècle qu'il lui avait été donné de fréquenter : Sartre, Jankélévitch, Raymond Aron, Cioran... Cette fois, c'est le monde politique des cinquante dernières années qu'il décrit, l'ayant également connu de près.
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