Le goût du vent sur les lèvres, Roman

Cédric Morgan

Les Escales

  • Conseillé par
    29 mai 2017

    Une fille qui s'apprivoise, un roman

    Louane, née sous X, observe Guillaume qui débarque en novembre à Belle-Ile-en-Mer dans la chambre d'hôte que tient sa mère adoptive. Ces deux-là vont s'apprivoiser et découvrir, sans se confier directement à l'autre, des secrets de famille. L'auteur décrit avec délicatesse le vide de ses origines que ressent la petite fille, et magnifiquement les paysages de la côte sauvage qui deviennent un des personnages du livre. C'est d'une écriture raffinée, belle, sensuelle et simple à la fois. Un régal.
    J'avais adoré le livre précédent de C. Morgan, "Une femme simple". Ce nouveau livre est aussi enchanteur.


  • Conseillé par
    5 mai 2017

    Envoûtant

    Pour se couler dans les pas de l’auteur, pour apprécier la moelle de ce roman, il faut accepter de se laisser porter par le doux rythme qu’il a choisi d’imposer, par le temps du roman. Il en avertit d’ailleurs le lecteur sans ambages en glissant dans le livre une citation de Kundera punaisée par Louane au mur de sa chambre « Le roman est ennemi de la vitesse, la lecture doit être lente et le lecteur doit rester sous le charme d’un paragraphe, d’une phrase même. »
    "Le goût du vent sur les lèvres" est un roman sensible et empreint d’une mélancolie qui accompagne le lecteur tout au long de sa lecture. Un doux roman sur la quête des origines dans lequel les personnages se dévoilent par petites touches.

    Un roman presque fragile dans lequel les silences entre les mots les subliment…
    (Meelly lit)


  • Conseillé par
    15 avril 2017

    Un homme débarque sur le rivage de Belle-Île en quête d'on ne sait quoi et sa présence va réveiller une vieille histoire...
    Ça ne vous rappelle rien ? Moi ça m'a étrangement fait penser à un roman de Claudie Gallay. Roman que l'auteur aurait réinterprété à sa sauce. En plus de la similitude de thématique, il m'a semblé que cette histoire met en scène à peu près les mêmes personnages que dans Les déferlantes mais dans d'autres rôles. Dans Le goût du vent sur les lèvres, la différence réside dans l'utilisation d'un style à l'opposé celui de Claudie Gallay. Autant celle-ci m'avait séduite grâce à la sobriété de son écriture, autant Cédric Morgan m'a insupportée avec son lyrisme pompeux et son vocabulaire qu'il veut choisi mais qui me parait ampoulé à la limite du ridicule ( ex: les cailloux chus des falaises )
    Vous l'aurez compris, je n'ai pas été conquise par cette escale belliloise qui ne m'a pas offert le plaisir escompté. Je ne me suis pas attachée aux personnages et je n'ai pas été touchée par l'intrigue qui manque franchement d'originalité.