Patria

Fernando Aramburu

Actes Sud

  • Conseillé par (Libraire)
    4 avril 2018

    Conseillé par Marie-Laure

    Pendant cinquante ans, l'ETA a paralysé et divisé le Pays basque. En 2011, l'organisation a définitivement déposé les armes. Avec son roman Patria, Fernando Aramburu a ravivé des souvenirs douloureux et provoqué de nombreux débats. Il semblerait que tout Basque ait une opinion sur ce livre. Les familles des victimes y voient une reconnaissance, quant aux séparatistes, ils accusent l’autre d'avoir une vision trop manichéenne. Si ce roman fait autant parler, c'est était nécessaire. Fernando Aramburu indique clairement sa volonté de dénoncer. Il ne faut pas taire ces années, au contraire, il faut exorciser le passé. Fernando Aramburu a choisi de raconter l'ETA à travers deux familles et un village. Deux familles amies qui vont se déchirer à cause de l'organisation. Le fils de l'une d'entre elles deviendra membre de l'ETA et le père de l'autre famille sera tué pour avoir refusé de payer l'impôt révolutionnaire. Au-delà de l'arrière plan historique extrêmement référencé, ce qui fait la puissance du roman, ce sont ses personnages. (suite dans le magazine Page N°189)


  • Conseillé par
    29 avril 2018

    Mourir par la patrie

    Voici le phénomène littéraire qui nous vient d’Espagne, où il bénéficie d’un succès critique et public considérable. Son auteur y parle de l’ETA et des blessures du terrorisme à travers l’histoire de deux familles basques que l’organisation indépendantiste va déchirer. Magistral portrait romanesque, sociologique et historique d’une époque et d’un pays.

    **Comme deux sœurs**

    Miren et Bittori sont originaires du même village et amies depuis toujours. Elles se sont même mariées la même année, en 1963, la première avec un ouvrier, l’autre avec le Txato, chef d’une petite entreprise de transport. A leur tour, leurs époux se réunissent autour du vélo, des parties de cartes et des repas de village. Lorsque Joxe Mari, l’un des fils de Miren, s’engage dans l’action armée nationaliste, sa mère prend d’instinct sa défense, tandis que des graffitis malveillants et des menaces visent le Txato, jusqu’à son assassinat en pleine rue de quatre balles dans le dos.

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