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Conseillé par Librairie coiffard (Libraire)12 septembre 2024
Conseillé par Morgan
Il y a presque dix ans, Pierre Adrian partait sur les traces de Pier Paolo Pasolini entre le Frioul et Rome. Dans « Hôtel Roma », il s’intéresse et dresse le portrait d’une autre figure majeure de la littérature italienne, Cesare Pavese. Plus mélancolique et discret, moins polémique, son oeuvre et sa personnalité reflètent plus justement la sensibilité et les questionnements de ce trentenaire solitaire adepte de littérature et de flânerie. Arpentant les rues de Turin et les collines environnantes, allant jusqu’en Calabre, Pierre Adrian découvre avec émerveillement certains des lieux ayant été fréquentés par Cesare Pavese. L’auteur de « Travailler use », « Le bel été » et « Le métier de vivre » acquiert dans ce texte une présence fantomatique. Ses réflexions et son œuvre se superposent à la réalité, comme en surimpression. C’est un récit solaire, un voyage intérieur où s’entremêlent et se font écho deux époques, deux trajectoires. Une fois « Hôtel Roma » terminé vous n’aurez qu’une envie : vous (re)plonger dans ses livres.
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Conseillé par Quentin B. (Libraire)10 septembre 2024
S'étant donné la mort le 27 août 1950, le poète italien Cesare Pavese est retrouvé le lendemain dans sa chambre d'hôtel à Turin. Dans le roman Hôtel Roma, Pierre Adrian part sur les traces et les mots de l'écrivain, pour découvrir peut-être le malheur secret, une beauté manquée, qui ont conduit un homme à s'ôter la vie... On rencontrera avec une écriture simple et juste, sans pathos, l'Italie et les lieux visités par Pavese, accompagnés d'extraits de ses textes, qui seront sûrement autant de clés que d'énigmes ajoutées pour comprendre son existence. Mais au-delà de l'enquête sur le passé, c'est déjà de vivre aujourd'hui dont il est question. C'est ici autant l'histoire de Pavese que d'Adrian. Hôtel Roma, c'est un roman sur le pouvoir de la littérature, sa capacité toujours, en faisant des ponts entre hier et aujourd'hui, de nous apprendre à nous découvrir. On ressort en tous cas de cette lecture avec une grande envie de (re)lire Cesare Pavese.