Jens Harder fait preuve d'une ambition démesurée, nous résumer quatorze milliards d'années de l'histoire
de l'univers en à peine 350 pages. "Alpha" est le premier tome d'une épopée fantastique et scientifique. Un
savant mélange entre les dernières représentations scientifiques et l'iconographie des croyances
antérieures. Tout cela raconté par des associations d'images pleines d'humour. Ainsi le lecteur peut voir se
côtoyer les premiers animaux marins avec Donald Duck... Dans le second tome "Beta", Harder se concentre
sur les premières civilisations humaines. Deux albums très graphiques à la frontière de la bande dessinée et
de l'essai de biologie qui synthétisent nos connaissances actuelles dans tous les domaines.
(Antoine)

Jens Harder fait preuve d'une ambition démesurée, nous résumer quatorze milliards d'années de l'histoire
de l'univers en à peine 350 pages. "Alpha" est le premier tome d'une épopée fantastique et scientifique. Un
savant mélange entre les dernières représentations scientifiques et l'iconographie des croyances
antérieures. Tout cela raconté par des associations d'images pleines d'humour. Ainsi le lecteur peut voir se
côtoyer les premiers animaux marins avec Donald Duck... Dans le second tome "Beta", Harder se concentre
sur les premières civilisations humaines. Deux albums très graphiques à la frontière de la bande dessinée et
de l'essai de biologie qui synthétisent nos connaissances actuelles dans tous les domaines.
(Antoine)

Ce roman graphique mêle le récit de la vie de Hans Fallada et l'adaptation de son roman Le Buveur. Grâce à
une sérieuse documentation, J. Hinrichs nous fait découvrir la vie tourmentée de Fallada. Son roman écrit
lors d'une incarcération moins de 3 ans avant sa mort, présente son alter ego, Erwin Sommer, que l'alcool va
pousser peu à peu dans la déchéance. La schizophrénie de ces pages est alors totale, la personnalité de
Sommer est noyée dans les visions de Fallada, qui lui-même, se réfugie dans les substances addictives. Car
dans l'ombre du drame intime, c'est aussi la montée du nazisme que l'on constate. J. Hinrichs a choisi de
n'apporter aucune nuance aux couleurs crues qu'il donne à ses planches. C'est en expressionniste qu'il
dépeint l'aliénation vertigineuse dans laquelle auteur et personnages sont pris.
(Pauline)

Ping! Pong ! Sur la table au milieu de la cour de récré se jouent des parties endiablées et les plus grands
moments de l'adolescence de Mirco. Ce petit garçon blond à lunettes, pas très "cool" mais qui a la furieuse
envie de se faire apprécier de tous, est peureux et chahuté par les teignes du collège. Mais après les cours
de piano, les vacances à la plage nudiste, la classe de russe avec la mère Krantz, il retourne inlassablement à
cette table de ping-pong avec son ami Torsten, le rebelle, et Mechtild et les autres... Il nous fait vivre au
travers d'un oeil naïf et simple, un quotidien bercé d'idéologie communiste à Berlin-Est un peu avant la
chute du Mur.
(Carole)