Delpire fête le Siècle de Coiffard

A l'occasion du Siècle de Coiffard, Delpire éditeur s'associe à la librairie pour vous proposer un concours* exceptionnel autour de sa collection "Des images et des mots".
Retrouvez ces ouvrages au Tome 1 !

*Toutes les conditions et les informations sur lesiecledecoiffard.fr

Delpire éditeur

65,00

En 1970, après avoir été reporter lors de l'invasion soviétique, Josef Koudelka renonce à sa nationalité tchèque, devient apatride et entame un long voyage : celui de l'exil. Traversant les frontières de l'Europe, en homme libre, il photographie ce qu'il voit : les lieux, les objets, les âmes. Ces images de vie dégagent une profondeur et une force invraisemblables. À la fois nomade et visionnaire, Koudelka dépeint un monde où le tragique investit le quotidien. La sélection d'images que nous propose Exils nous emmène dans un voyage qui nous en dit autant sur l'être que sur l'ailleurs et qui trouve aujourd'hui une particulière acuité, au moment où l'Europe est secouée de crises. Ce livre est édité pour la première fois en 1988. En 2015, paraît une nouvelle édition, revue et augmentée.


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Delpire éditeur

60,00

slightly out of focus

Delpire éditeur

30,00

Juste un peu flou réunit les textes et les photographies de Robert Capa sur la Seconde Guerre mondiale, un périple trépidant à travers l'Europe, de Londres aux plages du débarquement, de l'Italie à l'Afrique du Nord, de Paris libéré à l'Allemagne des derniers jours du conflit.   Ce livre, empreint de la violence et de l'horreur des combats, révèle Capa sous un autre jour et nous permet de porter un regard nouveau sur son travail de photojournaliste. Il n'est pas spectateur de la guerre, il vit la guerre.


Delpire éditeur

Ce livre rassemble un choix d'images panoramiques qui illustre bien la singularité de Koudelka. Ce sont des plans tout en longueur, des compositions géométriques partagées entre les ténèbres et la clarté, l'ombre et la lumière.   Ces images font le constat virulent de l'anarchie que l'homme impose à la nature et s'impose à lui-même, elles composent un espace onirique, un « ailleurs » déserté, non daté, à peine situé. Voilà tout un monde minéralisé, débarrassé de ses hommes, chaotique, marqué par les désastres. Et, au bout du compte, c'est un autre paysage qui est recomposé, un autre décor, façonné par l'oeil du photographe.


65,00



Il dit, Witkin, qu'il est un portraitiste. Non pas des individus. Mais des conditions dans lesquelles ils existent. Il dit qu'il montre comment le destin d'une seule personne implique le monde entier. Il dit que son œuvre est la biographie en images d'un homme qui veut dialoguer avec l'infini. Je n'aijamais lu ni entendu déclaration plus ambitieuse. L'étonnant est qu'il assume cette démesure. Il est le seul à pouvoir dire: "jamais quelqu'un d'aussi beau et de si profondément abîmé ne m'avait demandé de le photographier". Il dit de lui-même qu'il est un noir poème. C'est vrai. Cet homme aux si multiples talents est un artiste qui transcende l'anormalité et l'abjection, l'agonie des chairs et les tourments de l'âme, dans une quête éperdue de la divine extase qui ne peut être atteinte que par la beauté.

Robert Delpire