La Promenade Littéraire du Siècle de Coiffard en texte et en écoute

Voici une partie des œuvres littéraires mises en avant dans la Promenade Littéraire du Siècle de Coiffard mise à disposition à la librairie et dans plusieurs points de choix à Nantes (l'office du Tourisme notamment).

Pour plus de détails n'hésitez pas à venir découvrir ce dépliant qui vous mènera de manière originale et littéraire à travers la ville de Nantes.

7,80

«Il paraît que l'amour n'est pas la grande affaire dans l'existence des hommes, qu'ils ne grandissent pas en pensant qu'il y a devant eux cette chose affolante, ce souci d'être à quelqu'un d'autre où se tient tout le sens possible de leur vie. Il paraît que de telles fables sont l'affaire exclusive des femmes. Que ce sont elles seules qui calculent tout de leur temps en raison de l'amour qui viendra. Je ne sais pas. Il me semble que j'ai toujours pensé que l'amour m'attendait, que j'allais à sa rencontre, et que si par malheur je le manquais, j'aurais tout manqué avec lui. Qu'il n'y avait au fond rien d'autre que cela à attendre de la vie. Rien d'autre, oui, si ce n'est l'amour. Et comme l'écrit un poète, tout le reste m'est feuilles mortes.»
Philippe Forest raconte l’étrange effervescence amoureuse qui vient à ceux dont l’existence survit au chagrin, et sonde, avec une rare intégrité et intelligence, la naissance d’un nouvel amour.


Devant leur petit garçon, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir et la fantaisie. Celle qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible. Elle les entraîne dans un tourbillon de poésie pour que la fête continue, coûte que coûte. L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.
Nouvelle édition en 2019


Gustave FLAUBERT, Maxime DU CAMP

Editions de l'Aube

« Nous ne sommes que des contemplateurs humoristiques et des rêveurs littéraires ; nous passons notre vie à regarder le soleil et à lire les maîtres. Si cela n’emplit pas la poche comme de faire du suif, des bottes et des lois, si les gendarmes le comprennent peu et que les bourgeois en rient de pitié, c’est donc pour nous seuls alors, et tant mieux mille fois, que vous étendez vos horizons, grèves et prairies que labourent nos pieds. »

En 1847, Gustave et Maxime décident de visiter l’ouest de la France. Partis de la Touraine, où ils découvrent les châteaux et longent la Loire, ils dorment dans des auberges, visitent des églises, rendent hommage à Chateaubriand à Saint-Malo et s’attardent à Carnac pour finalement achever leur périple en Normandie.

Un récit sensible et vivant qui entraîne le lecteur sur les petits chemins de campagne et le long des plages battues par les vents.


19,00

“La forme” d’une ville est bien le titre, l’emblème, mais à l’image de la Loire, qui est à la fois la grande écartée et la grande présente du lieu (elle est le nom qui revient le plus souvent dans tout l’ouvrage), ce titre – et Julien Gracq y est explicite – livre le véritable secret de l’ouvrage : "forme", empreinte, forme que la ville [Nantes] a donnée, de manière capitale et durable à ce "je" qui parle, regarde et se souvient.

Revue 303


À la manière de Zola, Marc Elder nous fait découvrir la vie des habitants de Noirmoutiers, au coeur des années 1910, et leur relation avec la mer. Le roman nous apprend le quotidien des marins pêcheurs du port de l'Herbaudière. « Ici, point de longueur, point de recherche excessive dans l'épithète, point de phraséologie un peu déclamatoire. Les images sont abondantes, tour à tour poétiques et familières. Le style est clair, coule de source. Il est vrai, naturel, comme il sied aux personnages : des marins, des douaniers, des pêcheurs, des femmes et des filles de la côte. Le roman - encore que ce ne soit pas le titre qui convienne à l'ouvrage - est bien construit, avec ses trois parties : la barque, la femme, la mer, heureusement équilibrées et reliées entre elles par un lien tenu mais solide. Il s'agit plutôt d'une étude où la vie de la mer et des marins apparaît brutale, tragique, douloureuse, dans le cadre qui nous est familier à tous, entre l'île de Noirmoutier, Saint-Nazaire et le phare du Pilier. » (J. Tallendeau, Le Populaire de Nantes du 5 décembre 1913).