Notre hotte de Noël

Littérature étrangère

26,00

Le personnage qui habite le “monde simple et tranquille” de Laoshu flâne le long des chemins de campagne, s’endort sous un arbre, pêche à la ligne, rêve dans sa chambre et se livre à des activités banales d’un œil subtilement railleur. Un “double littéraire” de l’auteur qui, s’il s’émerveille en promeneur solitaire devant la beauté de la nature, n’en est pas moins fin observateur de la société chinoise dont il ne se prive pas de moquer les excès.
Il est ce flâneur désinvolte, ce rêveur malicieux qui prétend avec impertinence : “ en cette vie, je n’obérai qu’aux fleurs”. Il est aussi ce poète excentrique et nonchalant qui aime paresser longuement en caressant son chat et qui nous réconcilie avec nous-mêmes des quelques avanies et chagrins de l’existence.



19,00

Dans la famille Ezechiel, c'est Antoine qui mène le jeu. Avec son "nom de savane", choisi pour embrouiller les mauvais esprits, ses croyances baroques et son sens aigu de l'indépendance, elle est la plus indomptable de la fratrie. Ni Lucinde ni Petit-Frère ne sont jamais parvenus à lui tenir tête. Mais sa mémoire est comme une mine d'or. En jaillissent mille souvenirs-pépites que la nièce, une jeune femme née en banlieue parisienne et tiraillée par son identité métisse, recueille avidement. Au fil des conversations, Antoine fait revivre pour elle l'histoire familiale qui épouse celle de la Guadeloupe depuis les années 50 : l'enfance au fin fond de la campagne, les splendeurs et les taudis de Pointe-à-Pitre, le commerce en mer des Caraïbes, l'irruption du roi béton, la poésie piquante du créole, et l'inéluctable exil vers la métropole...

Intensément romanesque, porté par une langue bluffante d'inventivité, Là où les chiens aboient avec la queue embrasse le destin de toute une génération d'Antillais pris entre deux mondes.


Le nouvel Attila

19,00

Une histoire de la colonisation comme on ne l’a jamais lue.
1880. Un jeune homme, Dabilly, fuit la France et une carrière toute tracée à l’usine pour tenter l’aventure coloniale en Afrique. Dans une « Côte de l’Ivoire » désertée par l’armée française, quelques dirigeants de maisons de commerce négocient avec les tribus pour faire fructifier les échanges et établir de nouveaux comptoirs. Sur les pas de Dabilly, on découvre une terre presque inexplorée, ses légendes, ses pactes et ses rituels…

Un siècle plus tard, à Amsterdam, un gamin d’origine africaine raconte le monde postcolonial avec le vocabulaire de ses parents communistes. Lorsque ceux-ci l’envoient retrouver sa grand-mère et ses racines en Afrique, il croise les traces et les archives de son ancêtre.

Ces deux regards, celui du blanc sur l’Afrique et celui du noir sur l’Europe, offrent une histoire de la colonisation comme on ne l’a jamais lue. Gauz fait vivre des personnages tout en contrastes, à la lumière solaire, dans une fresque ethnologique pétrie de tendresse et d’humour.


21,00

Alors qu’il passe quelques semaines auprès d’un maître puisatier pour gagner un peu d’argent avant d’entrer à l’université, le jeune Cem rencontre une troupe de comédiens ambulants et, parmi eux, une femme à la belle chevelure rousse. Il s’en éprend immédiatement, et, malgré leur différence d’âge, se noue entre eux l’esquisse d’une histoire d’amour. Mais les promesses de cet été sont soudainement balayées lorsque survient un accident sur le chantier du puits. Cem rentre à Istanbul le cœur gros de souvenirs, et n’aura de cesse de tenter
d’oublier ce qui s’est passé. C’est sans compter sur la force du destin qui finit toujours par s’imposer aux hommes, et leur rappeler ce qu’ils ont voulu enfouir au plus profond d’eux-mêmes. Dans ce roman de formation aux allures de fable sociale, Orhan Pamuk tisse à merveille un récit personnel avec l’histoire d’un pays en pleine évolution, et fait magistralement résonner la force des mythes anciens dans la Turquie contemporaine. Avec tendresse et érudition, La Femme aux Cheveux roux nous interroge sur les choix de l’existence et la place véritable de la liberté.
Orhan Pamuk, né en 1952 à Istanbul, est aujourd’hui l’auteur turc le plus lu au monde. Connu également pour son engagement intellectuel et politique, il est le lauréat du prix Nobel de littérature en 2006.