La hotte du Père Noël 2021

Littérature grand format

17,90

Il y a du Antoine Blondin chez Florent Oiseau, dont l'humeur vagabonde excelle à capter l'ironique poésie de l'ordinaire. Après Je vais m'y mettre, Paris-Venise et Les Magnolias,Les fruits tombent des arbres poursuit son exploration d'une condition humaine sauce cocktail, résolument oisive.
Est-ce la vie qui crée le hasard, ou l'inverse ?
Parce que son voisin, comme le fruit d'un arbre, est tombé raide mort à l'arrêt Popincourt, Pierre se retrouve à errer sur la ligne du bus 69. " Fantôme urbain ", comme il se définit lui-même, c'est un type plus très jeune et pas encore très vieux qui cherche des réponses dans de grands verres de lait glacé.
De laverie automatique en comptoir de bar kabyle, la liberté guide ses pas. Fumer des cigarettes avec les tapins de la rue Blondel, monter une mayonnaise pour une célèbre actrice sur le retour, appeler sa lle Trieste et se rappeler Venise... tout fait aventure quand on regarde bien et qu'on ne regrette rien.
Ne pas faire grand-chose : voilà l'extraordinaire.
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"Attention, ce livre peut vous vous offrir des éclats de rire et vous dérober quelques larmes !" Le Bookstore, Biarritz
"Un roman d'une grande humanité où la fausse légèreté est dotée d'une rare profondeur. "
L'Impromptu, Paris


19,00

"Je voulais qu'il change. Qu'il s'en sorte. Qu'il arrête de voler et qu'il devienne champion olympique. Je rêvais. Je refusais de voir une réalité que pourtant il ne me cachait pas. " De chaque côté du parloir de la prison, deux hommes se dévoilent. L'un, Mathieu Palain, est devenu journaliste et écrivain alors qu'il se rêvait footballeur. L'autre, Toumany Coulibaly, cinquième d'une famille de dix-huit enfants, est un athlète hors normes et un braqueur de pharmacies. Champion le jour, voyou la nuit : il y a une " énigme Coulibaly " que Mathieu Palain tente d'éclaircir autant qu'il s'interroge sur lui-même. " L'enfermement, l'amitié et la délinquance, pourquoi certains s'en sortent et d'autres pas. J'ai longtemps tourné autour de ces obsessions. Et puis j'ai rencontré Toumany. "


19,00

Joseph est un vieil homme qui joue divinement du Beethoven sur les pianos publics. On le croise un jour dans une gare, un autre dans un aéroport. Il gâche son talent de concertiste au milieu des voyageurs indifférents. Il attend. Mais qui, et pourquoi ? Alors qu’il a seize ans, l’adolescent est envoyé dans un pensionnat religieux des Pyrénées, Les Confins. Tout est dans le nom. Après Les Confins, il n’y a plus rien. Ici, on recueille les abandonnés, les demeurés. Les journées sont faites de routine, de corvées, de maltraitances. Jusqu’à la rencontre avec Rose.


Roman

Éditions Gallmeister

22,40

Skalde et sa mère Edith vivent dans leur maison isolée à l’orée de la forêt. L’adolescente n’a jamais vu le bleu du ciel : leur région est en proie au brouillard et à la sécheresse depuis si longtemps. Les derniers habitants du coin, après avoir fait sauter l’unique pont qui les reliait au reste du monde, espèrent ainsi que leur autarcie volontaire les protègera du chaos.
Un jour, Skalde découvre dans une clairière une enfant à la chevelure rouge feu. D’où vient-elle ? Comment a-t-elle pu arriver jusqu’ici ? Consciente de sa transgression, l’adolescente recueille la petite fille, sous le regard méfiant de sa mère Edith. Car les deux femmes ne se sont jamais vraiment intégrées à cette communauté pétrie de peurs et de superstitions. Tandis que les villageois s’organisent, le trio devra bientôt faire face à une véritable chasse aux sorcières.

Premier roman frappant, Les Dents de lait est une fable moderne sur la peur et la différence.


Sabine Wespieser Éditeur

15,00

En cette fin d'année 1985 à New Ross, Bill Furlong, le marchand de bois et
charbon, a fort à faire. Aujourd'hui à la tête de sa petite entreprise et père
de famille, il a tracé seul sa route : élevé dans la maison où sa mère,
enceinte à quinze ans, était domestique, il a eu plus de chance que d'autres
enfants nés sans père. Trois jours avant Noël, il va livrer le couvent voisin.
Le bruit court que les sœurs du Bon Pasteur y exploitent à des travaux de
blanchisserie des filles non mariées et qu’elles gagnent beaucoup d’argent en
plaçant à l’étranger leurs enfants illégitimes. Même s’il n’est pas homme à
accorder de l’importance à la rumeur, Furlong se souvient d’une rencontre
fortuite lors d’un précédent passage : en poussant une porte, il avait
découvert des pensionnaires vêtues d’horribles uniformes, qui ciraient pieds
nus le plancher. Troublé, il avait raconté la scène à son épouse, Eileen, qui
sèchement lui avait répondu que de telles choses ne les concernaient pas. Un
avis qu’il a bien du mal à suivre par ce froid matin de décembre, lorsqu’il
reconnaît, dans la forme recroquevillée et grelottante au fond de la réserve à
charbon, une très jeune femme qui y a probablement passé la nuit. Tandis que,
dans son foyer et partout en ville, on s’active autour de la crèche et de la
chorale, cet homme tranquille et généreux n’écoute que son cœur. Claire
Keegan, avec une intensité et une finesse qui donnent tout son prix à la
limpide beauté de ce récit, dessine le portrait d’un héros ordinaire, un de
ces êtres par nature conduits à prodiguer les bienfaits qu’ils ont reçus.