8,00

Il était temps de devenir propriétaires. Soucieux de notre empreinte environnementale, nous voulions une construction peu énergivore, bâtie en matériaux durables. Aux confins de la ville se tramaient des écoquartiers. Notre choix s'est porté sur une petite commune en plein essor. Nous étions sûrs de réaliser un bon investissement.

Plusieurs mois avant de déménager, nous avons mesuré nos meubles, découpé des bouts de papier pour les représenter à l'échelle. Sur la table de la cuisine, nous déroulions les plans des architectes, et nous jouions à déplacer la bibliothèque, le canapé, à la recherche des emplacements les plus astucieux. Nous étions impatients de vivre enfin chez nous.

Et peut-être aurions-nous réalisé notre rêve si, une semaine après notre installation, les Lecoq n'avaient emménagé de l'autre côté du mur.


9,40

"“Ici, c'est comme ça.” Cette phrase, elle l'entendrait souvent. À cet instant précis, elle comprit qu'elle était une étrangère, une femme, une épouse, un être à la merci des autres." En 1944, Mathilde tombe amoureuse d'Amine, un Marocain venu combattre dans l'armée française. Rêvant de quitter son Alsace natale, la jeune femme s'installe avec lui à Meknès pour y fonder une famille. Mais les désillusions s'accumulent : le manque d'argent, le racisme et les humiliations fragilisent leur couple. Dans ce pays ambivalent, qui réclame une indépendance que les hommes refusent pourtant aux femmes, Mathilde réussira-t-elle à poursuivre sa quête de liberté sans heurter ceux qu'elle aime ?



8,00

" Âpre, tendre, généreux et désespéré. Je parle de cet auteur à tous ceux que je croise. " Hervé Le Corre
Maire d'une petite ville éclaboussé par un scandale, Stewart Rome se rappelle le sordide fait divers qui a bouleversé sa vie alors qu'il n'était encore que le jeune Stewie, timide et empoté. En 1967, on retrouvait Masha, la fille dont il était fou amoureux, sauvagement agressée dans le sous-sol de son lycée. Un adolescent noir était rapidement arrêté. Était-il coupable ? De quoi se souvient réellement Stewart, narrateur trouble et manipulateur ?
Paria parle de l'adolescence, de ses émotions incandescentes et des choix draconiens qu'elleimplique. Loin du flower power et des luttes sociales que l'on associe ordinairement aux années1960, c'est une autre Amérique qui se dévoile : celle de la famille ouvrière, du racisme, del'addiction, qui punit les femmes tentées de s'émanciper. Une société minée par la peur, qui senourrit de ses parias pour tâcher de survivre.
PRESSE : " Richard Krawiec écrit avec une énergie qui embrase la page, et qui semble pourtant couler de source. " (Elmore Leonard)
À PROPOS DE SON PRÉCÉDENT ROMAN :" L'essence du roman noir, le vrai, celui qui, loin des profilers géniaux et des pervers machiavéliques, fidèle à la leçon des Hammett, Mc Coy, Collins et Burke, empoigne la vie, la vraie, à-bras-le-corps et nous raconte le monde tel qu'il ne va pas. " (L'Humanité)
" Un très grand roman noir. " (Rolling Stone)
" Le désarroi des oubliés du rêve américain, brisés par la récession, explose dans ce roman furieux, implacable et touchant. " (L'Obs)
" L'art magistral de Krawiec, son souffle, son urgence, emportent le lecteur tout au long des quelque deux cents pages du roman. " (Le Matricule des anges)
" Richard Krawiec, c'est une plongée désespérante et vertigineuse dans une Amérique peuplée de gens qui ont cessé de s'appartenir. Désespérante, car elle est dénuée de tout pathos, vertigineuse, car on doute même qu'elle ait un fond. Indispensable. " (Siné Mensuel)
" Tusitala poursuit sa mission en nous mettant entre les mains le meilleur de la littérature américaine. (...) Un livre qui égratigne le coeur du lecteur. " (Librairie Livre aux trésors, Liège)
" Vulnérables, c'est la fragilité et la violence, l'amour et la haine, c'est un livre poignant qui interroge et interpelle sur la part d'humanité qu'il reste à l'Homme. Un grand livre. " (Librairie Page et Plume, Limoges)
" Vous sortirez vidé de cette lecture, mais plus riche encore. " (Librairie Gibert Barbès, Paris)
" Vulnérables est taillé dans cet humour féroce, cette intimité douloureuse et sans concessioncaractéristique de la grande littérature américaine. Une tragédie sous haute tension, noire etterriblement humaine. " (Librairie L'Atelier 9, Paris)
" D'une subtilité incroyable, Vulnérables est bien plus qu'une satire sociale. Si Krawiec y dépeint avec beaucoup d'intelligence la volonté d'une classe de s'accrocher à ses acquis et ses possessions matérielles ou d'apparence, c'est aussi le portrait tragique des générations post sixties qui 'vieillissent sans grandir'. " (Librairie Mollat, Bordeaux.)


Roman

Philippe Picquier

9,50

Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l'art difficile d'écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l'encre, l'enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir?: elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d'un singe, des lettres d'adieu aussi bien que d'amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c'est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues."