Le Prix du Roman Coiffard 2021

Retrouvez la sélection du Prix du Roman Coiffard 2021.
Dix romans que nous avons lus et aimés.
Lisez-les et votez entre entre le 8 juin et le 2 juillet 2021 pour votre roman préféré !
Le vote est ouvert à tous.
Possibilité de voter en magasin et par internet.
Bonne lecture !

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18,00

Ici, on ne parle que de ça. Du pont. Bientôt, il reliera l’île au continent. Quand certains veulent bloquer le chantier, Léni, lui, observe sans rien dire. S’impliquer, il ne sait pas bien faire. Sauf auprès de sa fille. Et de Marcel qui lui a tant appris : réparer les bateaux dans l’odeur de résine, tenir la houle, rêver de grands voiliers. Alors que le béton gagne sur la baie, Léni rencontre Chloé. Elle ouvre d’autres possibles. Mais des îles comme des hommes, l’inaccessibilité fait le charme autant que la faiblesse.


19,00

Joseph est un vieil homme qui joue divinement du Beethoven sur les pianos publics. On le croise un jour dans une gare, un autre dans un aéroport. Il gâche son talent de concertiste au milieu des voyageurs indifférents. Il attend. Mais qui, et pourquoi ? Alors qu’il a seize ans, l’adolescent est envoyé dans un pensionnat religieux des Pyrénées, Les Confins. Tout est dans le nom. Après Les Confins, il n’y a plus rien. Ici, on recueille les abandonnés, les demeurés. Les journées sont faites de routine, de corvées, de maltraitances. Jusqu’à la rencontre avec Rose.


Dimitri Rouchon-Borie

Le Tripode

17,00

Un homme se retrouve en prison. Brutalisé dans sa mémoire et dans sa chair, il décide avant de mourir de nous livrer le récit de son destin.

Écrit dans un élan vertigineux, porté par une langue aussi fulgurante que bienveillante, Le Démon de la Colline aux Loups raconte un être, son enfance perdue, sa vie emplie de violence, de douleur et de rage, d’amour et de passion, de moments de lumière... Il dit sa solitude, immense, la condition humaine.

Le Démon de la Colline aux Loups est un premier roman. C’est surtout un flot ininterrompu d’images et de sensations, un texte étourdissant, une révélation littéraire.

Dans la presse :
Habitué des prétoires, observatoires d’une humanité détruite, Dimitri Rouchon-Borie suit, à sa façon, impressionnante, émouvante et ravageuse, le parcours christique de Duke, héros dostoïevskien, englouti par le mal mais guidé par la lampe sourde d’une espérance inaccessible.
Jean-Claude Raspiengas – La Croix

L'étrange poésie qui sort de ce texte est un petit tour de force.
Youness Bousenna – Télérama

Un roman comme un long cri.
Pierre Maury – Le Soir


21,50

Hülya a quitté Istanbul à 16 ans et s’est installée à Paris. Elle s’est inventée peu à peu une vie ordinaire et a coupé tout lien avec sa mère : une actrice adulée, le « Trésor national » du cinéma turc. Le putsch raté de juillet 2016 l’oblige à se souvenir : d’une enfance passée sur les plateaux, de la diva flamboyante qu’était sa mère, de la disparition de son père, de cette Turquie laïque qui n’est plus, ces années d’insouciance fracassées par trois coups d’Etat.
Malgré les années passées, l’absence, sa mère n’a pas changé : elle continue à vivre dans son rêve, pour ses rôles, pour sa gloire.
Elle prépare le dernier spectacle de sa vie : son enterrement somptueux au Théâtre de la ville d’Istanbul. Elle charge sa fille d’écrire un discours. Hülya hésite puis se décide : elle écrira l’histoire de cette mère qui l’a si peu été, cette femme soleil et démon. Elle cherchera la vérité.
Un premier texte d’une force romanesque inouïe qui mêle l’histoire turque, une passion amoureuse bouleversante et un hommage à la fiction, au cinéma.


Sélection Prix François Billetdoux 2021


«  Un roman qui nous bouleverse délicieusement.  » Livres Hebdo

«  Une histoire racontée avec panache.  »  RFI

«  Un roman très fort et vraiment bouleversant.  » France Inter

«  Le portrait haut en couleur […] d’une époque artistique révolue et un panorama géopolitique passionnant de la Turquie contemporaine, d’un coup d’Etat à l’autre, montrant au prisme de l’art comment les libertés y sont en danger.  »  Le Point

«  Ce roman est une déclaration d’amour et de haine mêlés d’une fille à sa mère. Et aussi une dénonciation implacable des dérives nationalistes et religieuses de la Turquie.  »  Libération

«  Une lutte sourde d’une Turquie tourmentée et de son double  »  Les Echos

«  Une somme historique et romanesque sur une lignée de femmes turques au XXème siècle  »  Arte

«  Un  roman envoûtant consacré aux rapports mère-fille, à la nostalgie d’Istanbul et aux tourments de l’histoire turque des dernières décennies  »  Le Monde des Livres


Roman

Sabine Wespieser Éditeur

20,00

Dehors, le bruit des tirs s'intensifie. Rassemblés dans la cour de l'école, les élèves attendent en larmes l'arrivée de leurs parents. La jeune narratrice de ce saisissant premier chapitre ne pleure pas, elle se réjouit de retrouver avant l'heure « son géant ». La main accrochée à l'un de ses grands doigts, elle est certaine de traverser sans crainte le chaos. Ne pas se plaindre, cacher sa peur, se taire, quitter à la hâte un appartement pour un autre tout aussi provisoire, l'enfant née à Beyrouth pendant la guerre civile s'y est tôt habituée. Son père, dont la voix alterne avec la sienne, sait combien, dans cette ville détruite, son pouvoir n'a rien de démesuré. Même s'il essaie de donner le change avec ses blagues et des paradis de verdure tant bien que mal réinventés à chaque déménagement, cet intellectuel – qui a le tort de n'être d'aucune faction ni d'aucun parti – n'a à offrir que son angoisse, sa lucidité et son silence. L'année des douze ans de sa fille, la famille s'exile sans lui à Paris. Collégienne brillante, jeune femme en rupture de ban, mère à son tour, elle non plus ne se sentira jamais d'aucun groupe, et continuera de se réfugier auprès des arbres, des fleurs et de ses chères adventices, ces mauvaises herbes qu'elle se garde bien d'arracher. De sa bataille permanente avec la mémoire d'une enfance en ruine, l'auteure de ce beau premier roman rend un compte précis et bouleversant. Ici, la tendresse dit son nom dans une main que l'on serre ou dans un effluve de jasmin, comme autant de petites victoires quotidiennes sur un corps colonisé par le passé.

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