- EAN13
- 9782749935041
- Éditeur
- Michel Lafon
- Date de publication
- 19/10/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les étoiles, si on les regarde fixement, émettent une clarté vacillante,
discontinue, et cette lumière nous arrive longtemps après leur mort. C'est une
lumière qui doute d'elle-même, et ce mystérieux tremblement, cette hésitation
entre l'être et le néant, nous captive.
Telle était Françoise Dorléac. À la fois timide et audacieuse. Les gestes
abrupts mais une souplesse d'algue. L'extravagance mais aussi les tourments
secrets. Légère, éblouissante et le regard quelquefois triste. On n'était
jamais sûr de bien connaître son visage.
Patrick Modiano
Il y a les photos riantes de Françoise Dorléac, piquante, posée, les cheveux
en bataille, l'œil qui frise, et cette beauté inaltérable.
Il y a le texte de Patrick Modiano, promeneur admiratif qui croise la jeune
femme dans certaines rues de Paris, la perd et la retrouve encore.
Il y a l'entretien avec Catherine Deneuve, parlant enfin de sa sœur avec
douleur, bonheur et liberté à la cinéaste et journaliste Anne Andreu.
Françoise Dorléac est morte il y a cinquante ans, à l'aube d'une carrière qui
devait être forte, imposante et longue. Ce livre n'a rien d'une commémoration
sévère, c'est un hommage tout tendre et remarquable, sobre et serein à une
actrice éclatante, fascinante et joliment aimée.
L'Express, décembre 1996.
discontinue, et cette lumière nous arrive longtemps après leur mort. C'est une
lumière qui doute d'elle-même, et ce mystérieux tremblement, cette hésitation
entre l'être et le néant, nous captive.
Telle était Françoise Dorléac. À la fois timide et audacieuse. Les gestes
abrupts mais une souplesse d'algue. L'extravagance mais aussi les tourments
secrets. Légère, éblouissante et le regard quelquefois triste. On n'était
jamais sûr de bien connaître son visage.
Patrick Modiano
Il y a les photos riantes de Françoise Dorléac, piquante, posée, les cheveux
en bataille, l'œil qui frise, et cette beauté inaltérable.
Il y a le texte de Patrick Modiano, promeneur admiratif qui croise la jeune
femme dans certaines rues de Paris, la perd et la retrouve encore.
Il y a l'entretien avec Catherine Deneuve, parlant enfin de sa sœur avec
douleur, bonheur et liberté à la cinéaste et journaliste Anne Andreu.
Françoise Dorléac est morte il y a cinquante ans, à l'aube d'une carrière qui
devait être forte, imposante et longue. Ce livre n'a rien d'une commémoration
sévère, c'est un hommage tout tendre et remarquable, sobre et serein à une
actrice éclatante, fascinante et joliment aimée.
L'Express, décembre 1996.
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