- EAN13
- 9782850611377
- Éditeur
- Premier Parallèle
- Date de publication
- 10/02/2022
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - 1er Parallèle 20,00
" Voilà l'urgence : comprendre que l'écologie et la démocratie sont soeurs. "
La démocratie et l'écologie seraient-elles incompatibles ? On entend souvent
qu'il y aurait dans l'écologie quelque chose d'élitiste, de contraire aux
désirs majoritaires. Ou alors qu'il faudrait, pour prendre le tournant
écologique à temps, avoir recours à des méthodes autoritaires, user de la
manière forte. Cet essai entreprend au contraire de démontrer que non
seulement il n'y a pas de contradiction entre l'écologie et la démocratie,
mais que l'une ne va pas sans l'autre.
Avant de critiquer ou d'acclamer son gouvernement, le citoyen au sens fort
participe activement à la création de ses propres conditions d'existence. Il
transforme le monde en le préservant. Il jardine, construit, aménage,
s'associe à d'autres, inventant avec la nature comme avec autrui des formes de
vie communes. Aux côtés du système représentatif, il y a ou il devrait y avoir
un système participatif qui permette à chacun d'entre nous
d'" ugmenter le monde.
Voilà donc l'urgence qui anime ce propos : pour que notre monde ne devienne
pas un monde de désolation, nous devons introduire dans l'idée de citoyenneté
la production, l'entretien, la préservation et la transmission d'espaces
concrets partageables – en somme, la juste occupation de la terre.
La démocratie et l'écologie seraient-elles incompatibles ? On entend souvent
qu'il y aurait dans l'écologie quelque chose d'élitiste, de contraire aux
désirs majoritaires. Ou alors qu'il faudrait, pour prendre le tournant
écologique à temps, avoir recours à des méthodes autoritaires, user de la
manière forte. Cet essai entreprend au contraire de démontrer que non
seulement il n'y a pas de contradiction entre l'écologie et la démocratie,
mais que l'une ne va pas sans l'autre.
Avant de critiquer ou d'acclamer son gouvernement, le citoyen au sens fort
participe activement à la création de ses propres conditions d'existence. Il
transforme le monde en le préservant. Il jardine, construit, aménage,
s'associe à d'autres, inventant avec la nature comme avec autrui des formes de
vie communes. Aux côtés du système représentatif, il y a ou il devrait y avoir
un système participatif qui permette à chacun d'entre nous
d'" ugmenter le monde.
Voilà donc l'urgence qui anime ce propos : pour que notre monde ne devienne
pas un monde de désolation, nous devons introduire dans l'idée de citoyenneté
la production, l'entretien, la préservation et la transmission d'espaces
concrets partageables – en somme, la juste occupation de la terre.
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