Florides helvètes et autres textes
EAN13
9782940733071
Éditeur
FLORIDES HELVETES
Date de publication
Collection
POCHE SUISSE
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Florides helvètes et autres textes

Florides Helvetes

Poche Suisse

Indisponible

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Bien que né à Genève, Charles-Albert Cingria détestait qu’on fît de lui un
écrivain prisonnier de frontières nationales. Savourant le plaisir d’exister
en n’importe quel endroit du monde, il exerce partout, avec une passion
amusée, sa faculté de sentir. Dès lors, pourquoi pas à Genève, Berne,
Lausanne, Fribourg, tous lieux chargés de pittoresque et d’imprévu ? « Je ne
puis vous dire ce que j’aime les rues, s’exclame-t-il. Dans toutes les villes,
mais surtout celle-ci. » Celle-ci, c’est Genève ; mais le constat vaut pour
tout espace, urbain ou naturel, propice à la promenade telle que Cingria la
conçoit, à savoir une découverte permanente du merveilleux au sein du
quotidien, et une occasion constante de réconciliation avec le monde. Sont
réunis ici trois témoignages majeurs de ce regard singulier : Florides
helvètes, Impressions d’un passant à Lausanne et Musiques de Fribourg. Tel
qu’il a été publié en 1983 dans la collection « Poche Suisse » des Éditions
L’Âge d’Homme, le recueil intitulé Florides helvètes – dont le titre a inspiré
le nom de notre maison d’édition – contenait également deux récits portant sur
le canton du Valais, Ce pays qui est une vallée et Parcours du Haut-Rhône ;
nous les reprendrons ultérieurement dans un second volume. Cette édition est
accompagnée d’une préface inédite d’Alessio Christen, qui a collaboré à
l’édition critique des Œuvres complètes de Cingria. Charles-Albert Cingria
(1883-1954), né et mort à Genève dans une famille cosmopolite, a mené une vie
peu conventionnelle, préférant la marge à l’officialité, et poursuivant en
toute indépendance des recherches érudites sur le Moyen Âge et sa musique
notamment. Proche de Ramuz, il fait partie en Suisse de l’équipe des Cahiers
vaudois et d’Aujourd’hui. À Paris, où il donne grâce au soutien de Jean
Paulhan d’étincelantes chroniques à la Nouvelle Revue française, son regard
décalé et la virtuosité de son style lui valent l’estime de Max Jacob,
Claudel, Cocteau, Jouhandeau.
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