Histoire et belles-lettres à Grasse au XVIIIe siècle, 2, Un théâtre à Grasse, 1746, Volume II : un théâtre à grasse
EAN13
9782864106449
ISBN
978-2-86410-644-9
Éditeur
Serre éditeur
Date de publication
Collection
PATRIMOINE REGI
Séries
Histoire et belles-lettres à Grasse au XVIIIe siècle (2)
Nombre de pages
317
Dimensions
24 x 16 cm
Poids
660 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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2 - Un théâtre à Grasse, 1746

Volume II : un théâtre à grasse

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Serre éditeur

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Le père dominicain Antoine Cresp est l’auteur de plusieurs ouvrages qui ont bénéficié des faveurs de l’édition ou qui sont demeurés manuscrits : la toute première Histoire de Grasse, un Voyage d’Italie, ainsi que plusieurs pièces de poésie, « lisibles et non sans intérêt » pour reprendre l’appréciation du célèbre bibliographe provençal Robert Reboul. Ce dernier, dans une notice consacrée en 1889 au religieux grassois, suggère à partir d’un fragment de copie dont il dispose, l’existence d’un autre écrit, sans toutefois pouvoir guère fournir de précisions y compris sur son contenu. Il évoque alors « un livre sans doute perdu » dans lequel le père Cresp aurait traité « de l’histoire de la comédie ». C’est cet ouvrage, inédit, que Gilles Sinicropi est parvenu à identifier dans le cadre de ses recherches sur le religieux grassois, et dont il livre ici l’édition annotée et commentée. Intitulé Comédies nouvelles, rédigé en 1746, ce recueil propose trois pièces de théâtre - Les Moines Triomphans, Les Devotes Reconnües et Le Devot sans Pitié - qui s’articulent autour du thème de la religion et de l’autorité, au sein comme en dehors du cloître. Les personnages principaux de chacune de ces pièces sont membres d’une congrégation laïque ou du clergé, séculier ou régulier. Détenteurs d’une autorité, ils la revendiquent et l’invoquent pour imposer leurs prérogatives avec force intimidation. Un cercle de personnages secondaires approuve ou subit, à l’exception de quelques-uns qui s’opposent et s’imposent. Grâce à leur intervention, l’intransigeance se retrouve systématiquement condamnée et marginalisée. Le père Cresp semble s’être inspiré et de son environnement, et des préoccupations qui ont probablement été les siennes alors qu’il assumait des charges d’autorité dans son établissement conventuel. Il précise d’ailleurs que « tous les faits sont véritables » et qu’il n’est intervenu que dans « la façon de les raconter ». Il confesse vouloir ainsi « réformer les mœurs », en présentant « la vérité sous le voile imposteur des fictions ». Pour introduire ces Comédies nouvelles, Gilles Sinicropi aborde le problème du théâtre, de la religion et du théâtre religieux dans le royaume de France jusqu’au XVIIIe siècle, dresse un panorama des spectacles joués en Provence orientale au cours de la même période, avant de proposer une synthèse inédite des activités théâtrales à Grasse du XVIIe au début du XIXe siècle.
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