Le courage des gouvernés. Michel Foucault et Hannah Arendt
EAN13
9782271115218
ISBN
978-2-271-11521-8
Éditeur
"CNRS Éditions"
Date de publication
Collection
PHIL/POLI/HIST
Nombre de pages
378
Dimensions
23,1 x 15,2 x 3,1 cm
Poids
556 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Le courage des gouvernés. Michel Foucault et Hannah Arendt

De

"CNRS Éditions"

Phil/Poli/Hist

Offres

Autre version disponible

En ces temps marqués par la grande désillusion des citoyens face au politique, alors même que l'action collective est plus que jamais nécessaire, n'est-il pas urgent de réactualiser la notion de courage ? Mais comment penser ce courage loin de l'image d'une posture héroïque, apanage exclusif des puissants et des natures exceptionnelles, représentation à laquelle nous l'avons trop souvent cantonné ?
En ces temps marqués par la grande désillusion des citoyens face au politique, alors même que l'action collective est plus que jamais nécessaire, n'est-il pas urgent de réactualiser la notion de courage ? Mais comment penser ce courage loin de l'image d'une posture héroïque, apanage exclusif des puissants et des natures exceptionnelles, représentation à laquelle nous l'avons trop souvent cantonné ? Ce courage des citoyens, cette vertu des gouvernés, Thomas Skorucak la met en scène dans des procès emblématiques où s'affrontent l'autorité et la vérité. Procès de Socrate et Galilée où le vrai s'est progressivement imposé comme source unique de l'autorité. Procès des criminels nazis où est patente la difficulté à s'affirmer face au pouvoir de sujétion de la vérité et à la démultiplication des régimes d'obéissance. Comment dès lors élaborer une forme de courage qui serait une élaboration quotidienne et patiente de soi par soi, résistante à l'emprise du pouvoir sur notre conduite ? La question n'a rien de rhétorique. Michel Foucault et Hannah Arendt ouvrent la voie, revenant tous deux à l'Antiquité et à la figure tutélaire de Socrate. Ils permettent de penser un courage sans référence à aucune transcendance, comme fidélité à soi-même, ou comme stylistique de l'existence. Une tentative de désassujettissement, dont l'actualité n'est pas à démontrer.
S'identifier pour envoyer des commentaires.