La Grande Révolution domestique, Une histoire de l’architecture féministe
EAN13
9782490077960
ISBN
978-2-490-07796-0
Éditeur
B42
Date de publication
Nombre de pages
368
Dimensions
22,1 x 13,8 x 2,6 cm
Poids
398 g
Langue
français
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La Grande Révolution domestique

Une histoire de l’architecture féministe

B42

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Ce livre propose une histoire de l’architecture féministe en revenant sur les théories de plusieurs penseuses et théoriciennes étatsuniennes (Malusina Fay Pierce, Mary Livermore, Charlotte Perkins Gilman, etc.) qui postulaient dès le XIXe siècle que la prise en charge intégrale du travail domestique par les femmes constituait une des causes fondamentales des inégalités de genre. La Grand Révolution domestique donne à voir les plans innovants et les stratégies visionnaires de ces femmes ayant contribué à remettre en question notre manière de concevoir les logements et les villes modernes afin d’accompagner les femmes vers une plus grande indépendance économique et ainsi permettre l’égalité sociale.
Dans ce livre, Dolores Hayden analyse les sources utopiques et pragmatiques des programmes de réorganisation domestique proposés au XIXe siècle par certaines féministes et donne à voir les conflits de classe, de race et de genre qu’elles ont rencontrés. Cette histoire d’une tradition intellectuelle peu connue en France offre une nouvelle interprétation de l’histoire du féminisme, du logement et de l’urbanisme. L’autrice montre comment l’idéologie politique défendue par ces féministes de la première heure les a amenées, dès le XIXe siècle, à concevoir des espaces physiques innovants pour créer des coopératives de femmes au foyer, des maisons sans cuisine, des garderies, des cuisines partagées et des salles à manger communautaires.
En évoquant ces premières luttes féministes pour la transformation environnementale et économique de la société étatsunienne, Dolores Hayden met en lumière les contradictions économiques et spatiales fondamentales que certaines formes de logement dépassées (logements individuels notamment) ou services communautaires inadéquats (absence ou déficit de crèches par exemple) créent, aujourd’hui encore, pour les femmes – constat qui n’est pas sans faire écho au regain d’intérêt pour les modes de vies en collectivité ou les résidences partagées au début des années 2020.
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