Oeuvres philosophiques / Charles Sanders Peirce, 3, Ecrits logiques - Volume 3
EAN13
9782204079464
ISBN
978-2-204-07946-4
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
Passages
Séries
Oeuvres philosophiques / Charles Sanders Peirce (3)
Nombre de pages
400
Dimensions
23,6 x 14,6 x 2,6 cm
Poids
1001 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
160
Fiches UNIMARC
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Indisponible

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« Écrits logiques » constitue le troisième volume de l'édition française des « oeuvres » de Charles Sanders Peirce (1839-1914), philosophe, logicien, mathématicien, homme de science et métaphysicien américain, dont l'oeuvre monumentale est indispensable pour comprendre les principaux courants de la philosophie contemporaine, de la tradition dite « continentale » à la philosophie analytique. En suivant le plus souvent un ordre chronologique, ce troisième volume a pour objet de mettre en perspective les principales contributions peirciennes à l'histoire de la logique mathématique : lecteur des scolastiques et de Boole, Peirce renouvelle la théorie du syllogisme, met en évidence des formes irréductibles d'argument (induction et abduction) au sein d'une théorie de l'information véhiculée par les symboles. Il invente, dans la ligne de Boole et de Schroeder, et indépendamment de la tradition Frege-Peano-Russell, des concepts clés de la logique mathématique contemporaine, passant d'une logique des classes et des relations à une logique des propositions et des prédicats du premier ordre, esquissant une extension de la quantification aux variables prédicatives dans le cadre d'une logique de seconde intention (ou « de second ordre »). Il privilégie une logique non plus algébrique mais graphique (voire topologique) orientée vers l'expression de la modalité, mieux à même d'illustrer la décomposition analytique des étapes de l'inférence. Car à la différence des mathématiques, science dont l'objet est de tirer des conclusions nécessaires, la logique est la science de la manière dont on tire ces conclusions. Aussi ne se réduit-elle jamais pour Peirce à une simple théorie de la déduction : la logique concerne, outre la classification des raisonnements et la question du fondement de la validité des lois qu'elle découvre, tous les problèmes liés aux facultés ou aux « formes de pensée » ainsi que l'élaboration d'une liste des catégories. Tant il est vrai, comme le montrent ces textes et pour d'autres raisons philosophiques et métaphysiques qui apparaîtront dans le quatrième volume des « oeuvres », que « les concepts les plus communs et les plus indispensables ne sont que des objectivations de formes logiques ».
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