L'injustice sociale, quelles voies pour la critique ?, quelles voies pour la critique ?
EAN13
9782130621089
ISBN
978-2-13-062108-9
Éditeur
Presses universitaires de France
Date de publication
Collection
Pratiques théoriques
Nombre de pages
244
Dimensions
21,8 x 15,2 x 1,4 cm
Poids
352 g
Langue
français
Code dewey
305
Fiches UNIMARC
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L'injustice sociale, quelles voies pour la critique ?

quelles voies pour la critique ?

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Presses universitaires de France

Pratiques théoriques

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Ce recueil qui traite de l’injustice sociale et rassemble différentes traditions de théories critiques et différentes disciplines des sciences humaines et sociales s’inspire de l’antique programme interdisciplinaire de la première génération de l’École de Francfort, sans que cette filiation soit toujours ni revendiquée, ni même forcément reconnue par les auteurs des textes de cet ouvrage. Dans l’idée que toutes contribuent ainsi à la fabrication de ce qu’on appelle la « critique », sont donc représentées dans ce livre non seulement ces sciences humaines et sociales qu’on a pu appeler « sciences particulières » – la sociologie, l’économie, l’anthropologie politique ou la psychanalyse – mais aussi cette « science » qui ne se veut pas vraiment particulière, à savoir la philosophie.

L’objectif poursuivi est de donner une vue d’ensemble des perspectives adoptées aujourd’hui à l’égard de l’injustice sociale, c’est-à-dire des faits d’injustice qui surviennent au sein de la société et sont provoqués par elle. À la question « Quelles voies pour la critique ? » que pose son sous-titre, il ne prétend néanmoins pas fournir une réponse unique, mais uniquement donner à entendre, dans ce qu’elles ont de concordant mais aussi de discordant, certaines des voix à travers lesquelles la critique s’exprime dans le débat actuel.

Étienne Balibar est professeur émérite de l’université Paris Ouest-La Défense. Il enseigne actuellement la philosophie à l’université Columbia (New York) et à l’université Kingston (Londres). Saeculum : Culture, Religion, Idéologie (Galilée, 2012). Jacques-Olivier Bégot enseigne la philosophie à l’université Paris VII. Walter Benjamin (Belin, 2012). Antonia Birnbaum enseigne la philosophie à l’université Paris VIII. Bonheur Justice, Walter Benjamin : le détour grec (Payot, 2009). Luc Boltanski est directeur de recherche émérite de l’EHESS où il enseigne la sociologie. Énigmes et complots : une enquête à propos d’enquêtes (Gallimard, 2012). Robert Castel était directeur de recherche en sociologie à l’EHESS. L’avenir de la solidarité (Puf, 2013). Alain Ehrenberg est directeur de recherche en sociologie au CNRS. La société du malaise (Odile Jacob, 2011). Pierre-Noël Giraud enseigne l’économie à MINES Paris Tech (Cerna). Le commerce des promesses (Seuil, 2009). Béatrice Hibou est directrice de recherche en sciences politiques au CNRS. La bureaucratisation à l’ère néolibérale (Cahiers libres, 2012). Axel Honneth est directeur de l’Institut de recherche sociale à Francfort. Il enseigne la philosophie à l’université Goethe de Francfort et à l’université Columbia (New York). Das Recht der Freiheit (Berlin, Suhrkamp, 2011). Bruno Karsenti enseigne la philosophie à l’EHESS. D’une philosophie à l’autre. Les sciences sociales et la politique des modernes (Gallimard, 2013). Jean-Claude Monod enseigne la philosophie à l’ENS (Ulm). Qu’est-ce qu’un chef en démocratie ? Politiques du charisme (Seuil, 2012). Bertrand Ogilvie est psychanalyste et enseigne la philosophie à l’université Paris Descartes. L’homme jetable : Essai sur l’exterminisme et la violence extrême (Éd. Amsterdam, 2012).
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