- EAN13
- 9782913904125
- ISBN
- 978-2-913904-12-5
- Éditeur
- Chambre d'échos
- Date de publication
- 10/1990
- Collection
- E la nave va
- Nombre de pages
- 128
- Dimensions
- 20 x 13,5 x 3 cm
- Poids
- 2537 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le chien U
Des histoires a priori quotidiennes où soudain, entre deux mots, se glisse une dissonance. L’horizon bascule. L’anecdote grince un instant. Confrontés à l’ironie du sort, les personnages s’empêtrent dans leurs contradictions. De l’obéissance à la révolte, de l’ennui à la sensualité brutale, du fatalisme à l’humour noir et la déprime, ils esquivent pour mieux rebondir ou s’enlisent. Epifanio m’accueille comme si j’étais son fils. Il me propose une bière. Je lui demande du café. Longtemps, je surveille la tasse avant d’y toucher. – Bois, me dit l’oncle, ça ira mieux. – Où sont les autres, j’interroge. Où est Capé ? D’un geste vague, il montre sur le fleuve les barges des mineurs. Les mineurs et la prostituée. Je trouve le café imbuvable. – C’est difficile de gagner sa vie quand on n’est pas dans la police, admet Epifanio.
Jean-Louis Ughetto
Né avant-guerre. Sa mère lui apprend à lire à la maison, les écoles maternelles étant fermées pour cause de bombardements. Commence à écrire pour s’évader du centre d’apprentissage où il apprend à limer des bouts de tôle. Réécrit notamment Robinson Crusoé, Vendredi devient une femme. Travaille en usine, puis fait trente mois de service militaire dans l’Aéronavale, Tunisie, guerre d’Algérie. Au retour, il devient dépanneur d’ascenseur et syndicaliste. Part en Afrique avec sa femme enceinte. Electricien en Côte d’Ivoire. Rencontre à Abidjan un ancien copain d’école qui, lui, est devenu ingénieur du son. Sur ses conseils, il rentre en France, débute comme perchman en 1968 sur L’enfance nue, film de Maurice Pialat. Ingénieur du son dix ans plus tard. Participe à une centaine de films (F. Truffaut, J. Eustache, R. Bresson, A. Téchiné, Y. Robert, C. Zidi, C. Denis…). Certains l’entraînent au bout du monde : Afrique, Amérique latine, péninsule arabe, Inde, détroit de Behring… Cela explique sans doute la grande diversité des décors de ses nouvelles, publiées en revue à partir des années 1990.
Jean-Louis Ughetto nous a quittés le 2 juin 2011.
Des histoires a priori quotidiennes où soudain, entre deux mots, se glisse une dissonance. L’horizon bascule. L’anecdote grince un instant. Confrontés à l’ironie du sort, les personnages s’empêtrent dans leurs contradictions. De l’obéissance à la révolte, de l’ennui à la sensualité brutale, du fatalisme à l’humour noir et la déprime, ils esquivent pour mieux rebondir ou s’enlisent. Epifanio m’accueille comme si j’étais son fils. Il me propose une bière. Je lui demande du café. Longtemps, je surveille la tasse avant d’y toucher. – Bois, me dit l’oncle, ça ira mieux. – Où sont les autres, j’interroge. Où est Capé ? D’un geste vague, il montre sur le fleuve les barges des mineurs. Les mineurs et la prostituée. Je trouve le café imbuvable. – C’est difficile de gagner sa vie quand on n’est pas dans la police, admet Epifanio.
Jean-Louis Ughetto
Né avant-guerre. Sa mère lui apprend à lire à la maison, les écoles maternelles étant fermées pour cause de bombardements. Commence à écrire pour s’évader du centre d’apprentissage où il apprend à limer des bouts de tôle. Réécrit notamment Robinson Crusoé, Vendredi devient une femme. Travaille en usine, puis fait trente mois de service militaire dans l’Aéronavale, Tunisie, guerre d’Algérie. Au retour, il devient dépanneur d’ascenseur et syndicaliste. Part en Afrique avec sa femme enceinte. Electricien en Côte d’Ivoire. Rencontre à Abidjan un ancien copain d’école qui, lui, est devenu ingénieur du son. Sur ses conseils, il rentre en France, débute comme perchman en 1968 sur L’enfance nue, film de Maurice Pialat. Ingénieur du son dix ans plus tard. Participe à une centaine de films (F. Truffaut, J. Eustache, R. Bresson, A. Téchiné, Y. Robert, C. Zidi, C. Denis…). Certains l’entraînent au bout du monde : Afrique, Amérique latine, péninsule arabe, Inde, détroit de Behring… Cela explique sans doute la grande diversité des décors de ses nouvelles, publiées en revue à partir des années 1990.
Jean-Louis Ughetto nous a quittés le 2 juin 2011.
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