La fille du partisan
EAN13
9782715228597
ISBN
978-2-7152-2859-7
Éditeur
Mercure de France
Date de publication
Collection
Bibliothèque étrangère
Nombre de pages
256
Dimensions
20,4 x 14 x 2 cm
Poids
316 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
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Indisponible
Après ses grandes fresques, La mandoline du capitaine Corelli et Des oiseaux sans ailes, chacune traduite dans plus de trente langues, Louis de Bernières nous donne un roman beaucoup plus court, plus personnel, carrément intimiste, à deux personnages, Chris et Roza.
Chris, la quarantaine bien entamée, s’ennuie. Son travail l’ennuie, sa femme l’ennuie, sa vie l’ennuie. On est à Londres, à la fin des années 70 et un soir, en rentrant chez lui (il est représentant de commerce), son chemin va croiser celui de Roza — et après, plus rien ne sera jamais pareil. La prenant pour une prostituée, il l’aborde — affolé quand elle proteste avec indignation. Mais séduit au point d’accepter d’aller prendre un café chez elle quelques jours plus tard, en tout bien tout honneur. Roza vit dans un squat assez sordide, avec des voisins très pittoresques (dont l’un fut très proche de de Bernières autrefois) et Chris va se laisser charmer, envoûter, subjuguer par ce qu’elle va, jour après jour, lui raconter. Elle est serbe, fille d’un partisan de Tito, et sa vie n’a été que violence, aventures et malheurs. Elle a été violée, enlevée, battue, elle s’est enfuie, elle a aimé, elle a, si jeune encore, vécu cent vies et celle de Chris paraît bien terne en comparaison… Mais qui est-elle vraiment ? Lui dit-elle la vérité ou est-elle avant tout une extraordinaire affabulatrice, une Shéhérazade moderne qui s’amuse avec lui ?
Le jour où, définitivement pris dans les rêts de l’enchanteresse, il prononce la phrase de trop, Roza le chasse et disparaît. Chris ne va plus vivre désormais que pour la retrouver, allant jusqu’à se rendre plusieurs fois en Yougoslavie, au cas où… Mais les années passant, se reconnaîtraient-ils encore l’un l’autre ?
C’est un livre envoûtant sur le pouvoir des mots, la fascination du conte, la magie de l’histoire, des histoires. Il y est question de solitude, de tendresse, d’émotion, d’amour. Mais, finalement, qui était donc Roza ?
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