Librairie Coiffard ..

Conseillé par (Libraire)
30 juin 2021

Conseillé par Marie-Laure

Jonathan Coe est un grand admirateur de Billy Wilder. Avec ce livre, il décide de se faire plaisir en rendant hommage au réalisateur de "La Garçonnière" et "Certains l'aiment chaud". Il imagine une jeune femme Calista qui, au hasard des circonstances, va se retrouver assistante sur ce qui sera son avant-dernier tournage "Fedora". Nous sommes en 1977 et Billy Wilder est sur la phase descendante ; c'est l'ère des "barbus" (Scorcese, etc. ). À travers cette histoire, Jonathan Coe nous livre un portrait tendre du cinéaste. On découvre ainsi comment il a quitté l'est de l'Europe pour arriver sur les hauteurs d'Hollywood ainsi que sa filmographie incroyable. Billy Wilder est un homme très drôle et touchant, Jonathan Coe glisse d'ailleurs quelques répliques cultes et autres anecdotes amusantes. De l'humour et du glamour ! On adore ! Et on prolonge bien sûr sa lecture par les films.

Conseillé par (Libraire)
30 juin 2021

Conseillé par Marie-Laure

Emilien Long, ancien prix Nobel d'économie, profite que le pays soit à l'arrêt pour repenser notre manière de vivre. Il décide d'écrire un livre en s'inspirant d'un ouvrage de Paul Lafargue, "Le Droit à la paresse" qui deviendra "Le Droit à la paresse au XXIeme siècle". La proposition centrale est qu'il suffirait de travailler trois heures par jour pour régler tous les maux de la société, et surtout pour réapprendre à prendre le temps. Son essai va connaître un tel succès qu'on le poussera à se présenter aux présidentielles. Livre au premier abord un peu farfelu, on se rend vite compte qu'il ne l'est pas tant que ça. À l'heure où nous nous interrogeons sur notre façon de consommer (le temps, l'énergie et les produits), ce roman est une bouffée d'air frais et une véritable leçon de vie.

Roman

Philippe Picquier

9,50
Conseillé par (Libraire)
30 juin 2021

Conseillé par Célia et Caroline

Un roman fascinant, qui nous emmène à la découverte des coutumes japonaises.

Au décès de sa grand-mère, Hatoko doit reprendre la papeterie familiale. Outre les articles de papeterie, le magasin est aussi réputé pour les talents d'écrivain public de la vieille dame.

Voulant perpétuer l'héritage familial, Hatoko nous entraîne dans la rédaction de lettres en tout genre : annonce de séparation, déclaration d'amitié, etc.

Le choix de papier, d'encre ou encore de plume, ici tout est décortiqué et nous immerge complètement dans la culture japonaise et ses symboles.

S'inscrivant dans la lignée des grands romans asiatiques, "La papeterie Tsubaki" est un texte tout en douceur, en poésie et en bienveillance, qui saura sans nul doute vous apaiser.
Tout en essayant de s'adapter à sa nouvelle vie, la jeune femme apportera également beaucoup de bien autour d'elle, sans même le savoir.

8,50
Conseillé par (Libraire)
30 juin 2021

Conseillé par Agathe, Chloé, Coralie et Séléna

Londres, 2018. Au détour d’une rue, Helen croise par hasard le chemin de Franck. Cela fait très exactement vingt-trois ans qu’ils ne s’étaient pas revus. Vingt-trois ans d’absence, vingt-trois ans de silence, vingt-trois ans à espérer. Passé la surprise de le retrouver, Helen, encore émue, décide d’entamer le récit de sa relation avec cet homme qui fut la personne la plus importante de sa vie. De leur rencontre à Rome en 1950, en passant par Amsterdam, Boston, ou encore la Normandie, jusqu’à ce fameux drame en 1995 qui marqua le début de leur longue séparation, Helen n’omet aucun détail.

Son récit, c’est celui d’une femme dont les sentiments furent étouffés pendant des années mais qui aujourd’hui décide d’exprimer toute sa douleur enfouie en elle jusque-là.

Son récit, c’est celui de deux carrières artistiques grandissantes. L’écriture pour elle, la peinture pour lui : ces domaines qui vont rythmer et vont servir d’exutoires à ces deux destins.

Son récit, c’est celui d’un être dont la dévotion pleine, entière, et presque sans faille pour cet homme les aura menés au désastre.

Amis ? Amoureux ? Amants ? L’ambiguïté est palpable dans chacun des mots de Julia Kerninon, tout comme la tension qui se crée au fur et à mesure des pages. Un livre qui n’a jamais aussi bien porté son titre.

Conseillé par (Libraire)
30 juin 2021

Conseillé par Rémy, Manon R et Chloé

Le saviez-vous? L'âme du violon est une pièce discrète mais centrale dans la caisse de résonance du violon. Que l'âme humaine ou que l'âme de l'instrument soit brisée et la musique ne peut plus être libérée.
Le symbole est fort et évident dès la lecture de la première scène du roman. En 1938, à Tokyo, des soldats font irruption au Centre Culturel dans lequel un quatuor répète un opus de Schubert. Yu est professeur d'anglais et violoniste, il joue avec trois de ses étudiants chinois. Lorsque Yu entend les bottes des militaires approcher il fait signe à son fils de onze ans de se cacher dans une armoire à proximité. Par le trou de la serrure, le jeune Rei voit un soldat agresser son père et briser son violon. Après que les quatre musiciens aient été embarqués, le lieutenant Kurokami, grand mélomane découvre la cachette de l'enfant qu'il ne trahira pas. Une fois la salle vide, il rend même le violon détruit à Rei.
Cet instrument c'est tout ce qu'il lui restera de son père.
Récompensé tout récemment par le Prix des libraires, "Ame brisée", est un roman habité par la poésie, la musique et la langue. Une lecture douce et délicate qui se déguste.