Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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18 août 2014

Etats-Unis, Japon

J'ai aimé ce roman à la mélodie si particulière, sans pour autant en faire un coup de coeur.

Tout est évoqué, par de brèves phrases, des situations complexes aux plus simples, des états d'âmes et des rêves.

Le partie-pris de la narration peu paraître déroutant, mais celle-ci n'est jamais lassante.

Un Prix Femina du roman étranger 2012 intéressant.

L'image que je retiendrai :

Celle des femmes courbées dans les champs de betteraves et autres brocolis.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/16/30247894.html

roman

Éditions Gallmeister

23,10
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18 août 2014

guerre de Sécession

Sacré voyage que celui du jeune Robey Childs, parti chercher son père en pleine guerre de Sécession.

Dès les premières lignes, l'auteur nous plonge dans une sorte de transe narrative, loin du monde et du temps, et nous parle de la nature si proche.

Puis l'action se met en place et se déroule au rythme de la marche du cheval qui va porter Robey jusqu'au champ de bataille.

Des personnages croisent sa route, profiteurs de guerre et autres contrebandiers. Très peu, finalement, au regard de la bataille qui se déroule non loin.

Puis Robey atteint Gettysburg et découvre cet immense gâchi humain où tous se mélangent.

Waterloo avait eut son Victor Hugo ; Gettysburg a trouvé son auteur.

L'image que je retiendrai :

Celle des différents chevaux que Robey utilise pour parvenir à son but.

Citation :

"Leurs cris d'avertissement et leurs silences creux témoignaient de la grande tuerie et de l'hécatombe qui avaient eut lieu là d'où ils venaient. Ils étaient morts sur le champ de bataille, et maintenant ils mouraient de la route et sur la route, et ceux qui tombaient étaient réduits en bouillie par les roues cerclées de fer qui leur passaient dessus, par les sabots des chevaux et le piétinement de tout ces soldats qui allaient pieds nus". (p.126)

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/15/30056250.html

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15 août 2014

1939-1945

Quelle lettre, mes ami(e)s, quelle lettre ! Une de celle qui nous replonge en pleine occupation allemande, du côté des délateurs et des biens-pensants.

Le narrateur y décrit le microcosme parisien des lettres par le petit bout de la lorgnette, le fréquentant lui-même. Celui-ci date les événements qui jalonnent sa propre vie en fonction des hauts faits de guerre allemands.

Mais cet homme n'est pas un homme de compromis, et il va jusqu'au bout de ses idées : reniant son fils, condamnant sa belle fille. Ceci dit, il est tout de même capable de fermer les yeux quand la situation l'arrange.

Romain Slocombe a su rendre l'atmosphère de la grande fuite sur les routes après la défaite de 40. On croirait entendre l'aviation au-dessus de nos têtes.

Son héros est un homme ancré dans le passé. Un salaud ordinaire comme il en a tant existé.

L'image que je retiendrai :

Celle de la blonde Ilse dont Paul-Jean tombe éperduement amoureux.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/13/30243469.html

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15 août 2014

nouvelles, policier

Si je retrouve avec plaisir la plume de mon auteure favorie dans un genre qui me plait moins, je dois avouer que j'ai toutefois préféré la première nouvelle à la seconde.

Plus conforme, sans doute, à ce que j'attends de cette auteure.

J'ai passé 2 heures agréables, mais pas sûr qu'il m'en reste quelque chose dans quelques jours.

L'image que je retiendrai :

Celle de la grange dans laquelle sont enfermés les deux permiers personnages principaux.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/12/30243380.html

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15 août 2014

art, essai

J'ai découvert l'oeuvre de Roman Opalka il y a une vingtaine d'année, par hasard, dans un magazine d'art. Tout de suite, sa démarche m'a interpellé, et je n'ai jamais oublié le nom ni le concept de cet artiste plasticien.

Dans cet essai, l'auteure Claudie Gallay rend hommage à ce sculpteur du temps à nul autre pareil, décédé en 2011.

Elle nous fait découvrir la génèse de son oeuvre ; sa vie entre la Pologne et la France ; son enfance passée dans les déménagements successifs ; ses maisons une fois adulte.

Mais aussi ses correspondances avec son propre travail d'écrivain.

Des photos de l'artiste à l'oeuvre viennent parsemer la lecture, comme autant de traces d'Opalka.

Sans oublier les "passages" à certains chiffres essentiels, comme le premier million.

Claudie Gallay se glisse elle-même dans cette démarche qui peut paraître absurde et qui ne cesse, pourtant, de faire réfléchir.

Cette lecture a rendu mon après-midi riche et pleine d'émotions.

L'image que je reteindrai :

Un détail que je ne connaissais pas : pendant qu'il peignait, Roman Opalka s'enregistrait prononçant les chiffres en polonais. Certains enregistrements ont disparu.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/11/30230234.html