Une femme coréenne, qui a grandi et vécu dans la tradition, voit revenir chez elle, sa fille de 30 ans, qui se retrouve sans logement. Elle désespère de voir un jour sa fille trouver un emploi stable, un mari et surtout fonder une famille. Mais sa fille, universitaire précaire, a choisi de mener sa vie comme elle l'entend, loin du schéma traditionnel coréen, et revient vivre chez sa mère accompagnée de sa petite amie !

Un roman fin et délicat qui aborde de nombreuses thématiques actuelles: la vieillesse, la maternité, le couple, l'homosexualité, le poids des traditions.

Une nouvelle voix de la littérature coréenne à découvrir !

Aurélie

Jean-Philippe Blondel a cette intelligence de nous raconter ces vies par petites touches, on a parfois du mal à savoir si le récit est un dialogue, une conversation, le fil des pensées, ou un dialogue avec le lecteur, le jeu de la ponctuation brouille les pistes. Il évite pas mal de clichés et on s'attache à ses personnages. En racontant ces vies, il nous touche sans vouloir jouer avec nos émotions, mais plutôt avec sincérité. Sans filtre. Comme dans la vie.
Un roman fort et lumineux.
Aurélie

Les éditions Monsieur Toussaint Louverture ont un don pour dénicher les pépites, jamais ou plus éditée depuis longtemps, de leur offrir un nouvel écrin. Et quel écrin ici ! Je crois que vous n'avez jamais vu de livre de poche aussi beau, attirant, précieux ! Il y a un véritable travaille et soin apporté à l'objet-livre.
Derrière cette magnifique couverture qu'y a-t-il? Une sorte de roman- feuilleton, en six volumes qui paraîtront tous les 15 jours du 7 Avril au 17 juin. L'histoire d'une petite ville Perdido, située près de deux rivières. D'une famille, les Caskey, propriétaires de forêts et d'une scierie. Et de l'arrivée dans cette famille d'une femme, Elinor, découverte dans un hôtel inondé après une crue impressionnante de la rivière.
On se prend à suivre cette intrigue familiale avec ses drames et ses rebondissements, et surtout à traquer les moments où sur quelques pages, l'auteur sème le doute, décrit un phénomène étrange, qui provoque un long frisson le long de la colonne vertébrale. On pense à des grands faiseurs comme Edgar Allan Poe, Lovecraft ou Stephen King, des maîtres du suspense, des explorateurs de la noirceur qui n'est pas toujours du côté des fantômes.

Un véritable défi éditorial, brillamment relevé !
Aurélie

Quoi de mieux qu'un ouragan pour maquiller un meurtre? C'est ce que va découvrir Bruce Cable, un libraire, alors que l'île où il habite, Camino, est frappée durement par un ouragan important. Après une nuit éprouvante et des travaux de réparation et déblaiements, il apprend la mort de son ami, l'écrivain Nelson Kerr. Cependant, sur place, des éléments semblent aller à l'encontre d'un simple "malheureux accident". Nelson Kerr était en train de terminer un roman, qui avait intérêt à ce que ce livre ne sorte pas?

Dans ce roman, on retrouve Bruce Cable qui était déjà le personnage principal du "Cas Fitzgerald". John Grisham montre une fois encore qu'il maîtrise parfaitement l'art de l'intrigue ! Et ce n'est pas pour nous déplaire !

Aurélie

A l'occasion de la présidence française de l'Union Européenne, Olivier Guez a réuni dans un ouvrage, des textes d'auteurs et autrices venant de chaque pays européen.
La contrainte? Un texte libre, qui raconte un lieu, symbolisant pour eux leur pays et le lien à l'Europe. L'ambition était de redonner de la chair et d'humaniser cette Europe qu'on conçoit souvent à travers ses bâtiments administratifs froids et austères, les lois, la politique, l'économie. Mais un bâtiment sans fondements ne tient pas longtemps. Et Olivier Guez est persuadé que l'un des piliers de ces fondements est la Culture, les Arts.
En parcourant ce livre, à bord de ce "Trans-Europe-Express utopique" on se rapproche de celles et ceux qui sont européens comme nous mais dont la culture semble parfois si éloignée. On se rend compte que l'on partage les mêmes rêves et les mêmes douleurs du passé, les mêmes fantômes. Les auteurs et autrices donnent voix à celles et ceux que l'on a trop souvent condamné au silence.
Un ouvrage passionnant et tellement indispensable dans ces temps où la division semble plus séduisante que l'union.
Aurélie