- EAN13
- 9782130739838
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 17/09/2015
- Collection
- Nature humaine (la)
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Comment entrer dans les terres obscures du mal radical, alors même qu'on n'en
revient pas indemne et que 'travailler sur la destruction' blesse et souille ?
Telle est la question que se pose l'auteur de cet essai qui analyse et
affronte les "chaos du Béhémoth" (démon biblique de l'Apocalypse, l'un des
visages de Satan), par où il s'introduit dans les sociétés et comment il s'y
répand. Par le truchement d'une discussion avec Zigmunt Bauman (tenant de
l'explication de l'apparition du nazisme génocidaire comme consubstantielle à
la Modernité), l'auteur se livre à une étude convaincante du nazisme comme
système gangstériste (le rapprochement avec les études des anthropologues sur
la mafia soint riches d'enseignement), et des pulsions génocidaires comme le
résultat inéluctable d'un saut dans une inversion des valeurs que l'on trouve
déjà de façon saisissante chez Sade (le "génocide participatif" rwandais n
'est-il pas déjà contenu en germe dans Justine ?). A travers une présentation
des apports de la psychanalyse freudienne en particulier, l'auteur montre
enfin comment le destructivité humaine ne peut être appréhendée, au-delà des
aspects fonctionnels liés aux instrumentalités modernes, en faisant l'économie
d'une réflexion sur les valeurs, leur partage ou leur inversion négative.
revient pas indemne et que 'travailler sur la destruction' blesse et souille ?
Telle est la question que se pose l'auteur de cet essai qui analyse et
affronte les "chaos du Béhémoth" (démon biblique de l'Apocalypse, l'un des
visages de Satan), par où il s'introduit dans les sociétés et comment il s'y
répand. Par le truchement d'une discussion avec Zigmunt Bauman (tenant de
l'explication de l'apparition du nazisme génocidaire comme consubstantielle à
la Modernité), l'auteur se livre à une étude convaincante du nazisme comme
système gangstériste (le rapprochement avec les études des anthropologues sur
la mafia soint riches d'enseignement), et des pulsions génocidaires comme le
résultat inéluctable d'un saut dans une inversion des valeurs que l'on trouve
déjà de façon saisissante chez Sade (le "génocide participatif" rwandais n
'est-il pas déjà contenu en germe dans Justine ?). A travers une présentation
des apports de la psychanalyse freudienne en particulier, l'auteur montre
enfin comment le destructivité humaine ne peut être appréhendée, au-delà des
aspects fonctionnels liés aux instrumentalités modernes, en faisant l'économie
d'une réflexion sur les valeurs, leur partage ou leur inversion négative.
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