- EAN13
- 9782200243982
- Éditeur
- Armand Colin
- Date de publication
- 25/03/2009
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Armand Colin 40,00
Entre le début du VIIe siècle et les années 1050 se joue la christianisation
de l’Europe occidentale et se jettent les fondations de sa culture, en même
temps que se construisent les sociétés qui l’occupent.
L’Église organise à partir du VIIe siècle la conquête des esprits. Appuyée par
les différentes royautés, son action missionnaire est efficace : saint
Colomban ou saint Boniface illustrent ainsi cette période.
À partir du VIIIe siècle, l’heure est à la réforme de l’Église institution
afin d’assurer celle de la société tout entière : c’est le but que se fixe
Charlemagne et que ses descendants ont tenté de remplir. Le mouvement de
rénovation donne lieu à une profonde renaissance culturelle qui permet la
réapparition de la réflexion savante en Occident.
Malgré l’échec politique des Carolingiens, les programmes élaborés au Xe
siècle ne sont pas pour autant abandonnés. Ils trouvent d’autres relais pour
leur diffusion, leur approfondissement et leur mise en œuvre. Le mouvement
monastique assure à l’Église les moyens de son action, tandis que la papauté,
avec l’appui des empereurs germaniques, ouvre la voie au grand ébranlement de
la réforme grégorienne.
de l’Europe occidentale et se jettent les fondations de sa culture, en même
temps que se construisent les sociétés qui l’occupent.
L’Église organise à partir du VIIe siècle la conquête des esprits. Appuyée par
les différentes royautés, son action missionnaire est efficace : saint
Colomban ou saint Boniface illustrent ainsi cette période.
À partir du VIIIe siècle, l’heure est à la réforme de l’Église institution
afin d’assurer celle de la société tout entière : c’est le but que se fixe
Charlemagne et que ses descendants ont tenté de remplir. Le mouvement de
rénovation donne lieu à une profonde renaissance culturelle qui permet la
réapparition de la réflexion savante en Occident.
Malgré l’échec politique des Carolingiens, les programmes élaborés au Xe
siècle ne sont pas pour autant abandonnés. Ils trouvent d’autres relais pour
leur diffusion, leur approfondissement et leur mise en œuvre. Le mouvement
monastique assure à l’Église les moyens de son action, tandis que la papauté,
avec l’appui des empereurs germaniques, ouvre la voie au grand ébranlement de
la réforme grégorienne.
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