La Guerre les avait jetés là
EAN13
9782221258590
Éditeur
Robert Laffont
Date de publication
Collection
Roman
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La Guerre les avait jetés là

Robert Laffont

Roman

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Paris, 1942. Quand la Comédie Française était très occupée
" La nuit est tombée progressivement. La lumière se fait tout à coup, inondant
le couloir. Résonnent les voix joyeuses de comédiens costumés en Marquis et en
Arlequin qui se hâtent de rejoindre les coulisses. Puis un régisseur chargé de
rameuter son monde crie :
\- En scène ! Plus que cinq minutes. En scène !
Dans quelques instants, après les coups de brigadier, naîtra sur le plateau
une vie, le temps qui sépare un lever et un baisser de rideau. Gabrielle
s'éloigne, poussant devant elle le chariot des costumes serrés dans leur
housse. "

Paris, hiver 1942. Les bannières colorées qui affichent le symbole nazi
claquent dans le vent et se déplient sur les façades du Louvre ou des grands
hôtels. En ces temps troublés d'occupation allemande, la Comédie Française
fait salle comble : le public se presse pour applaudir Marie Bell, la plus
grande comédienne de son temps. Phèdre, Roxane, Chimène, Cléopâtre, Esther,
Dona Prouhèze... on ne compte plus les rôles prestigieux de cette fantasque
reine du théâtre.
Autour d'elle, précipités par des événements qu'ils ne maîtrisent pas, avec
conscience ou aveuglement, les plus grands esprits de l'époque s'affrontent :
Cocteau, Guitry, Arletty, Céline, Sartre, Camus, les Renaud-Barrault, Colette,
ou encore Paul Claudel. Fraîchement arrivé dans la capitale, un jeune auteur
dramatique rêve, lui, de percer à tout prix.
Cependant, une fois le rideau baissé, un choix s'impose : fermer les yeux sur
la révoltante compromission, voire collaborer ? Ou, au contraire, entrer en
résistance, et sauver ceux qui doivent l'être, telle la jeune Juliette Gréco
qui fuit la Gestapo ?
Être ensemble et rester soi-même, tous y parviendront-ils ?
Fresque magistrale, ce roman fait revivre les heures sombres comme glorieuses
de personnages authentiques, qui brillèrent par leur courage ou leurs
lâchetés. Tout est vrai, ou presque.
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