- EAN13
- 9782283034989
- Éditeur
- Buchet Chastel
- Date de publication
- 06/05/2021
- Collection
- Essais et documents
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Buchet-Chastel 16,90
Les chiffres sont implacables : la moitié des titulaires d'un baccalauréat
scientifique sont des femmes. Mais elles ne représentent que 28 % des
chercheurs, un tiers des ingénieurs et encore moins dans certaines spécialités
de type mathématiques et informatique. Pire : les femmes étaient jusqu'à peu
totalement absentes des prix scientifiques internationaux et le grand public,
lui, n'en connaît qu'une seule, Marie Curie. La recherche scientifique et les
entreprises technologiques seraient-elles plus efficaces si davantage de
femmes s'y engageaient, à en croire le lien chaque jour réaffirmé entre «
mixité » et « performance » ? Encore faut-il connaître les raisons qui
expliquent une si faible présence féminine dans certains domaines. S'agit-il
vraiment des maux toujours évoqués, à savoir un cursus scientifique difficile
à concilier avec un désir de maternité, des préjugés qui contaminent jusqu'au
corps enseignant et, plus généralement, un sexisme généralisé ? Responsables
politiques et monde associatif ont-ils déclaré une guerre sans merci contre
tous ces maux ? Ne serait-ce pas plutôt le non-attrait naturel des femmes pour
certaines sciences et leur envie d'y échapper si elles en ont l'opportunité ?
scientifique sont des femmes. Mais elles ne représentent que 28 % des
chercheurs, un tiers des ingénieurs et encore moins dans certaines spécialités
de type mathématiques et informatique. Pire : les femmes étaient jusqu'à peu
totalement absentes des prix scientifiques internationaux et le grand public,
lui, n'en connaît qu'une seule, Marie Curie. La recherche scientifique et les
entreprises technologiques seraient-elles plus efficaces si davantage de
femmes s'y engageaient, à en croire le lien chaque jour réaffirmé entre «
mixité » et « performance » ? Encore faut-il connaître les raisons qui
expliquent une si faible présence féminine dans certains domaines. S'agit-il
vraiment des maux toujours évoqués, à savoir un cursus scientifique difficile
à concilier avec un désir de maternité, des préjugés qui contaminent jusqu'au
corps enseignant et, plus généralement, un sexisme généralisé ? Responsables
politiques et monde associatif ont-ils déclaré une guerre sans merci contre
tous ces maux ? Ne serait-ce pas plutôt le non-attrait naturel des femmes pour
certaines sciences et leur envie d'y échapper si elles en ont l'opportunité ?
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