- EAN13
- 9782402432221
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Kimé)
- Date de publication
- 31/12/1993
- Collection
- Philosophie, épistémologie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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L'être de Parménide ou Le refus du temps
Catherine Collobert
FeniXX réédition numérique (Kimé)
Philosophie, épistémologie
Parménide nous invite à cheminer vers l’Être et à nous détourner du Non-Être,
c’est-à-dire de l’élément où nous vivons nos vies mortelles. La question, qui
est au fondement de sa philosophie, est : « qu’est-ce que être ? ». Ce qui est
dans le temps n’est pas vraiment, nous dit Parménide. Soumis au changement, ce
qui est en devenir est et n’est pas, c’est-à-dire vit et meurt. Les êtres
engendrés et corruptibles ne peuvent prétendre être au sens absolu. Confinés à
l’apparaître, c’est-à-dire à une existence évanouissante et sans lendemain,
ils sont l’objet d’un discours relevant de l’opinion fugitive (doxa), non de
la vérité. Cet ouvrage se propose de montrer comment Parménide a vidé le
concept d’être de toute dimension temporelle, comment « être » a cessé de
signifier « devenir », c’est-à-dire « être dans le temps ». Sans pro-venir, ni
ad-venir, l’Être dure éternellement. Le Temps, signifiant essentiellement
l’implacable destruction de tous les prétendus « êtres », le Non-Être et la
mort universelle, sera, avec Parménide, désormais et pour longtemps, pensé au
regard d’un Être immuable comme son pôle antinomique.
c’est-à-dire de l’élément où nous vivons nos vies mortelles. La question, qui
est au fondement de sa philosophie, est : « qu’est-ce que être ? ». Ce qui est
dans le temps n’est pas vraiment, nous dit Parménide. Soumis au changement, ce
qui est en devenir est et n’est pas, c’est-à-dire vit et meurt. Les êtres
engendrés et corruptibles ne peuvent prétendre être au sens absolu. Confinés à
l’apparaître, c’est-à-dire à une existence évanouissante et sans lendemain,
ils sont l’objet d’un discours relevant de l’opinion fugitive (doxa), non de
la vérité. Cet ouvrage se propose de montrer comment Parménide a vidé le
concept d’être de toute dimension temporelle, comment « être » a cessé de
signifier « devenir », c’est-à-dire « être dans le temps ». Sans pro-venir, ni
ad-venir, l’Être dure éternellement. Le Temps, signifiant essentiellement
l’implacable destruction de tous les prétendus « êtres », le Non-Être et la
mort universelle, sera, avec Parménide, désormais et pour longtemps, pensé au
regard d’un Être immuable comme son pôle antinomique.
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