- EAN13
- 9782402493079
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (La manufacture)
- Date de publication
- 1989
- Collection
- L'Histoire partagée
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Ce livre raconte trois histoires qui s’entremêlent tragiquement. Il raconte la
vie de Jean-Marie Tjibaou, cet homme de paix qui incarnait l’espérance de ses
frères kanaks et qui a été assassiné pour cause de main tendue à ses
adversaires, parce qu’il avait choisi la non-violence au moment où la
Nouvelle-Calédonie basculait dans la guerre civile. Il raconte la saga du
peuple kanak, « découvert » tardivement, à la fin du XVIIIe siècle, par les
navigateurs venus d’Occident, d’abord trompé par ses colonisateurs, puis nié
dans son existence, souvent méprisé, trop sous-estimé, toujours marginalisé,
fort de sa légitimité originelle mais ballotté, depuis la « prise de
possession » de 1853, entre ses coutumes et la modernité, finalement devenu
indépendantiste presque à contrecœur. Il raconte — en apportant de nombreuses
révélations sur la période insurrectionnelle de 1984-1985, sur les dessous des
spectaculaires accords de Matignon de 1988 et sur les circonstances de
l’assassinat de Jean-Marie Tjibaou au printemps 1989 — l’histoire de la
dernière grande aventure coloniale de la France. Une France écartelée entre la
défense des grands principes et celle des petits intérêts, mais en passe peut-
être aujourd’hui de donner au monde l’exemple d’une première décolonisation
réussie en douceur grâce à la réconciliation des ennemis d’hier.
vie de Jean-Marie Tjibaou, cet homme de paix qui incarnait l’espérance de ses
frères kanaks et qui a été assassiné pour cause de main tendue à ses
adversaires, parce qu’il avait choisi la non-violence au moment où la
Nouvelle-Calédonie basculait dans la guerre civile. Il raconte la saga du
peuple kanak, « découvert » tardivement, à la fin du XVIIIe siècle, par les
navigateurs venus d’Occident, d’abord trompé par ses colonisateurs, puis nié
dans son existence, souvent méprisé, trop sous-estimé, toujours marginalisé,
fort de sa légitimité originelle mais ballotté, depuis la « prise de
possession » de 1853, entre ses coutumes et la modernité, finalement devenu
indépendantiste presque à contrecœur. Il raconte — en apportant de nombreuses
révélations sur la période insurrectionnelle de 1984-1985, sur les dessous des
spectaculaires accords de Matignon de 1988 et sur les circonstances de
l’assassinat de Jean-Marie Tjibaou au printemps 1989 — l’histoire de la
dernière grande aventure coloniale de la France. Une France écartelée entre la
défense des grands principes et celle des petits intérêts, mais en passe peut-
être aujourd’hui de donner au monde l’exemple d’une première décolonisation
réussie en douceur grâce à la réconciliation des ennemis d’hier.
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