- EAN13
- 9782728310104
- Éditeur
- Publications de l’École française de Rome
- Date de publication
- 06/06/2013
- Collection
- Collection de l'École française de Rome
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Identité, mariage, mobilité sociale
Citoyennes et citoyens à Venise au XVIe siècle
Anna Bellavitis
Publications de l’École française de Rome
Collection de l'École française de Rome
Jusqu'à présent, les historiens de Venise se sont intéressés au groupe des
cittadini en raison de la place tenue par les "citoyens originaires" dans la
bureaucratie de la République. On se propose ici de dépasser cette image
incomplète et schématique d'une noblesse de robe pour saisir, à l'aide de
sources émanant d'institutions très différentes, les divers aspects du groupe
des "citoyens". Le portrait collectif qui en résulte est complexe, parfois
même contradictoire : le XVIe siècle constitue en effet un moment décisif où à
l'ancien statut juridique des cittadini se substitue une identité "citoyenne"
de plus en plus sociale, fondée sur l'honorabilité. La part féminine des
groupes sociaux d'Ancien Régime est très rarement prise en considération par
leur définition et leur statut. C'est particulièrement vrai quand il s'agit de
citoyenneté, à cause des implications politiques du concept, même si celles-ci
sont purement théoriques, comme dans le cas vénitien. Pourtant, dans les
statuts urbains, les femmes de la ville font l'objet de normes légales
régulièrement renouvelées qui réglementent leurs dots et veillent, par la même
occasion, à la conservation des richesses de la cité. Mettant en évidence le
fonctionnement de cette législation et utilisant les sources qui en dérivent,
cette étude s'attache à placer en regard l'histoire des citoyennes et celle
des citoyens dans la Venise de la première modernité.
cittadini en raison de la place tenue par les "citoyens originaires" dans la
bureaucratie de la République. On se propose ici de dépasser cette image
incomplète et schématique d'une noblesse de robe pour saisir, à l'aide de
sources émanant d'institutions très différentes, les divers aspects du groupe
des "citoyens". Le portrait collectif qui en résulte est complexe, parfois
même contradictoire : le XVIe siècle constitue en effet un moment décisif où à
l'ancien statut juridique des cittadini se substitue une identité "citoyenne"
de plus en plus sociale, fondée sur l'honorabilité. La part féminine des
groupes sociaux d'Ancien Régime est très rarement prise en considération par
leur définition et leur statut. C'est particulièrement vrai quand il s'agit de
citoyenneté, à cause des implications politiques du concept, même si celles-ci
sont purement théoriques, comme dans le cas vénitien. Pourtant, dans les
statuts urbains, les femmes de la ville font l'objet de normes légales
régulièrement renouvelées qui réglementent leurs dots et veillent, par la même
occasion, à la conservation des richesses de la cité. Mettant en évidence le
fonctionnement de cette législation et utilisant les sources qui en dérivent,
cette étude s'attache à placer en regard l'histoire des citoyennes et celle
des citoyens dans la Venise de la première modernité.
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