- EAN13
- 9782844509482
- Éditeur
- Ibis Rouge
- Date de publication
- 17/10/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Ibis Rouge 20,00
L’édit de mars 1685 qui définit le cadre réglementaire de ce qui deviendra
ultérieurement le Code noir, se fixe pour objectif de « maintenir la
discipline de l’Eglise catholique, apostolique et romaine ». Les six premiers
articles portent sur le respect des rites, des œuvres et des sacrements de la
dite Eglise aux colonies ; baptême et instruction religieuse, repos du
dimanche.
La présence missionnaire aux colonies, à cette époque, est conséquente. Les
pères Dutertre et Labat comptent parmi les premiers chroniqueurs de la
nouvelle société coloniale des îles.
Cet ouvrage, qui présente la crise religieuse dans les trois décennies pré-
révolutionnaires, est ainsi un jalon important dans la connaissance des
sociétés coloniales, martiniquaise en l’occurrence. Il incite en creux à un
prolongement pour la période révolutionnaire, et surtout impériale, encore
bien mal connue, pour faire le lien avec les perspectives tracées pour le xixe
siècle par Philippe Delisle (Catholicisme, esclavage et acculturation au XIXe
siècle, Ibis Rouge).
Mêlant histoire institutionnelle, histoire sociale et histoire culturelle,
Cécilia Elimort très jeune chercheuse s’inscrit avec brio dans le
renouvellement à l’œuvre de la recherche en histoire de la colonisation
moderne.
ultérieurement le Code noir, se fixe pour objectif de « maintenir la
discipline de l’Eglise catholique, apostolique et romaine ». Les six premiers
articles portent sur le respect des rites, des œuvres et des sacrements de la
dite Eglise aux colonies ; baptême et instruction religieuse, repos du
dimanche.
La présence missionnaire aux colonies, à cette époque, est conséquente. Les
pères Dutertre et Labat comptent parmi les premiers chroniqueurs de la
nouvelle société coloniale des îles.
Cet ouvrage, qui présente la crise religieuse dans les trois décennies pré-
révolutionnaires, est ainsi un jalon important dans la connaissance des
sociétés coloniales, martiniquaise en l’occurrence. Il incite en creux à un
prolongement pour la période révolutionnaire, et surtout impériale, encore
bien mal connue, pour faire le lien avec les perspectives tracées pour le xixe
siècle par Philippe Delisle (Catholicisme, esclavage et acculturation au XIXe
siècle, Ibis Rouge).
Mêlant histoire institutionnelle, histoire sociale et histoire culturelle,
Cécilia Elimort très jeune chercheuse s’inscrit avec brio dans le
renouvellement à l’œuvre de la recherche en histoire de la colonisation
moderne.
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