- EAN13
- 9782853131070
- Éditeur
- Nouvelle Cité
- Date de publication
- 11/03/2022
- Collection
- Connaissances des Pères de l'Église
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Nouvelle Cité 10,00
EditorialLa prière du Notre Père est familière à tous, et chacun pourrait y
apporter son commentaire personnel, comme l’ont fait les Pères de l’Église.
Jésus a donné cette prière à ses disciples comme une « Parole abrégée » (Rm
9, 28), comme une synthèse de son enseignement et une mise en dialogue avec
le Père. La Bonne Nouvelle de l’Évangile y est présentée dans ses grands
axes : la demande de la venue du Règne de Dieu, de la réalisation de sa
volonté, l’accueil de ses dons quotidiens, de sa miséricorde, la prise de
conscience de notre responsabilité.
C’est la prière par excellence, qui est restée le centre de la vie
chrétienne au cours des âges. Elle a une place centrale dans la liturgie,
située qu’elle est entre la prière eucharistique et la liturgie de la
communion. Elle y apparaît comme la prière de toute l’Église, elle
récapitule toutes les demandes et se situe dans la dynamique de la création
nouvelle, réalisée dans l’eucharistie. C’est le sommet de la prière, celle
que Jésus a voulu laisser à ses disciples, comme une sorte de testament et,
même plus, une manière de parler au Père. C’est pourquoi elle est appelée «
Oraison dominicale », c’est-à-dire Prière du Seigneur, signifiant par là
qu’elle nous a été donnée par le Christ lui-même. Cette prière est unique,
car c’est le Fils qui y reprend les Paroles que le Père lui a transmises.
D’autre part, en tant que Verbe incarné, il connaît les désirs de l’être
humain et y fait droit dans le Notre Père, qui est à la fois une prière
individuelle et la prière de l’Église.
Dans l’Évangile, nous trouvons deux versions du Notre Père : en Mt 6, 9-13
et en Lc II, 2-4, comme Origène l’avait souligné dans son Traité de la
prière.
Depuis les premiers temps de l’Église, le Notre Père a été largement
commenté, en particulier dans le cadre de la catéchèse baptismale, car,
en recevant le Notre Père, le catéchumène comprend mieux son identité de
chrétien, il se situe dans la dynamique de la création nouvelle et peut
appeler Dieu son Père, d’où la nécessité de le lui expliquer et les nombreux
commentaires qui nous sont restés. Ces commentaires articulent les trois
premières demandes qui se rapportent à Dieu et les quatre dernières qui
nous concernent, mais dans les premières demandes comme dans les dernières,
il est à la fois question de Dieu et de l’homme, de leur dialogue
ininterrompu.
Marie-Anne VANNIER
apporter son commentaire personnel, comme l’ont fait les Pères de l’Église.
Jésus a donné cette prière à ses disciples comme une « Parole abrégée » (Rm
9, 28), comme une synthèse de son enseignement et une mise en dialogue avec
le Père. La Bonne Nouvelle de l’Évangile y est présentée dans ses grands
axes : la demande de la venue du Règne de Dieu, de la réalisation de sa
volonté, l’accueil de ses dons quotidiens, de sa miséricorde, la prise de
conscience de notre responsabilité.
C’est la prière par excellence, qui est restée le centre de la vie
chrétienne au cours des âges. Elle a une place centrale dans la liturgie,
située qu’elle est entre la prière eucharistique et la liturgie de la
communion. Elle y apparaît comme la prière de toute l’Église, elle
récapitule toutes les demandes et se situe dans la dynamique de la création
nouvelle, réalisée dans l’eucharistie. C’est le sommet de la prière, celle
que Jésus a voulu laisser à ses disciples, comme une sorte de testament et,
même plus, une manière de parler au Père. C’est pourquoi elle est appelée «
Oraison dominicale », c’est-à-dire Prière du Seigneur, signifiant par là
qu’elle nous a été donnée par le Christ lui-même. Cette prière est unique,
car c’est le Fils qui y reprend les Paroles que le Père lui a transmises.
D’autre part, en tant que Verbe incarné, il connaît les désirs de l’être
humain et y fait droit dans le Notre Père, qui est à la fois une prière
individuelle et la prière de l’Église.
Dans l’Évangile, nous trouvons deux versions du Notre Père : en Mt 6, 9-13
et en Lc II, 2-4, comme Origène l’avait souligné dans son Traité de la
prière.
Depuis les premiers temps de l’Église, le Notre Père a été largement
commenté, en particulier dans le cadre de la catéchèse baptismale, car,
en recevant le Notre Père, le catéchumène comprend mieux son identité de
chrétien, il se situe dans la dynamique de la création nouvelle et peut
appeler Dieu son Père, d’où la nécessité de le lui expliquer et les nombreux
commentaires qui nous sont restés. Ces commentaires articulent les trois
premières demandes qui se rapportent à Dieu et les quatre dernières qui
nous concernent, mais dans les premières demandes comme dans les dernières,
il est à la fois question de Dieu et de l’homme, de leur dialogue
ininterrompu.
Marie-Anne VANNIER
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