- EAN13
- 9782869063549
- Éditeur
- Presses universitaires François-Rabelais
- Date de publication
- 20/04/2018
- Collection
- Perspectives Historiques
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les Cités grecques et la guerre en Asie mineure à l’époque hellénistique
Presses universitaires François-Rabelais
Perspectives Historiques
Les monarchies hellénistiques, en raison de leur puissance financière et
militaire, furent les protagonistes majeurs de la diplomatie et des conflits
armés en Orient depuis la fin du IVe siècle av. J.-C. jusqu'à l'arrivée de
Rome sur la scène régionale aux IIe/Ier siècles av. J.-C. En furent-elles les
seuls acteurs ? L'idée a longtemps prévalu, dans l'historiographie
contemporaine, d'un abaissement politique irrémédiable des cités grecques à
cette époque, face à l'émergence des nouvelles puissances royales, seules
désormais capables de déclencher les conflits, d'en supporter les coûts et
d'en recueillir les fruits. A contrario, les cités, vidées de leur substance,
incapables de décider de leur propre destin, auraient confié ce soin à des
monarques désireux de faire d'elles les pions de leur diplomatie. La journée
d'études organisée à Lyon le 10 octobre 2003 à la Maison de l'Orient
méditerranéen s'est proposé d'attirer l'attention sur un certain nombre
d'aspects qui touchent au rapport entre les cités et le phénomène général de
la guerre. Pour cette étude, le cadre choisi a été celui de l'Asie mineure,
parce qu'il offrait une cohérence géographique suffisamment forte et des
exemples qui illustraient abondamment la perspective que nous voulions
explorer. Les sept contributions, qui constituent ce volume, en analysant sous
différents aspects la capacité des communautés civiques à penser les problèmes
de la guerre et à se donner une organisation interne, qui leur permettrait de
gérer les nombreuses épreuves de la période, suggèrent la permanence très
vivante, en leur sein, d'une culture militaire, qu'elle fût la manifestation
d'un conservatisme culturel ou celle d'une volonté farouche de défendre les
intérêts communautaires.
militaire, furent les protagonistes majeurs de la diplomatie et des conflits
armés en Orient depuis la fin du IVe siècle av. J.-C. jusqu'à l'arrivée de
Rome sur la scène régionale aux IIe/Ier siècles av. J.-C. En furent-elles les
seuls acteurs ? L'idée a longtemps prévalu, dans l'historiographie
contemporaine, d'un abaissement politique irrémédiable des cités grecques à
cette époque, face à l'émergence des nouvelles puissances royales, seules
désormais capables de déclencher les conflits, d'en supporter les coûts et
d'en recueillir les fruits. A contrario, les cités, vidées de leur substance,
incapables de décider de leur propre destin, auraient confié ce soin à des
monarques désireux de faire d'elles les pions de leur diplomatie. La journée
d'études organisée à Lyon le 10 octobre 2003 à la Maison de l'Orient
méditerranéen s'est proposé d'attirer l'attention sur un certain nombre
d'aspects qui touchent au rapport entre les cités et le phénomène général de
la guerre. Pour cette étude, le cadre choisi a été celui de l'Asie mineure,
parce qu'il offrait une cohérence géographique suffisamment forte et des
exemples qui illustraient abondamment la perspective que nous voulions
explorer. Les sept contributions, qui constituent ce volume, en analysant sous
différents aspects la capacité des communautés civiques à penser les problèmes
de la guerre et à se donner une organisation interne, qui leur permettrait de
gérer les nombreuses épreuves de la période, suggèrent la permanence très
vivante, en leur sein, d'une culture militaire, qu'elle fût la manifestation
d'un conservatisme culturel ou celle d'une volonté farouche de défendre les
intérêts communautaires.
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