- EAN13
- 9782882242242
- Éditeur
- Éditions ies
- Date de publication
- 04/02/2021
- Collection
- Le geste social
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Ces dernières années, nos sociétés ont été le théâtre d’un regain en vigueur
(et en intolérance) des religions monothéistes, lequel s’est accompagné d’une
mise en question de l’évidence de la sécularisation et de la pertinence de la
laïcité, accusées d’oppresser les « sensibilités religieuses ». Et tandis que
prolifèrent « fake news », « théories du complot » et autres délires de
conflits de portée civilisationnelle voire cosmique, la défiance de l’autorité
des sciences s’accroit et instaure une certaine désespérance de l’idéal
démocratique. Face à cette situation, il est utile de se ressourcer dans les
écrits de John Dewey consacrés aux religions et au naturalisme. Si le
philosophe américain a pu dire en 1930 qu’il n’a « jamais été capable
d’attacher beaucoup d’importance à la religion en tant que problème
philosophique », il s’y est souvent intéressé en tant que problème
intellectuel, social et politique. Le présent livre rassemble vingt-cinq de
ses interventions sur les religions et le naturalisme, couvrant une période
allant de 1893 à 1950. En offrant en français l’accès à un pan méconnu de
l’oeuvre du philosophe et intellectuel américain, ce recueil aimerait
contribuer à un rafraichissement pragmatiste de la critique des religions ;
Dewey le montrait, c’est au nom des exigences de l’idéal démocratique qu’il
faut critiquer les religions surnaturalistes et promouvoir le naturalisme.
(et en intolérance) des religions monothéistes, lequel s’est accompagné d’une
mise en question de l’évidence de la sécularisation et de la pertinence de la
laïcité, accusées d’oppresser les « sensibilités religieuses ». Et tandis que
prolifèrent « fake news », « théories du complot » et autres délires de
conflits de portée civilisationnelle voire cosmique, la défiance de l’autorité
des sciences s’accroit et instaure une certaine désespérance de l’idéal
démocratique. Face à cette situation, il est utile de se ressourcer dans les
écrits de John Dewey consacrés aux religions et au naturalisme. Si le
philosophe américain a pu dire en 1930 qu’il n’a « jamais été capable
d’attacher beaucoup d’importance à la religion en tant que problème
philosophique », il s’y est souvent intéressé en tant que problème
intellectuel, social et politique. Le présent livre rassemble vingt-cinq de
ses interventions sur les religions et le naturalisme, couvrant une période
allant de 1893 à 1950. En offrant en français l’accès à un pan méconnu de
l’oeuvre du philosophe et intellectuel américain, ce recueil aimerait
contribuer à un rafraichissement pragmatiste de la critique des religions ;
Dewey le montrait, c’est au nom des exigences de l’idéal démocratique qu’il
faut critiquer les religions surnaturalistes et promouvoir le naturalisme.
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