D’une réforme à l’autre (816-934), Les communautés religieuses en Lorraine à l’époque carolingienne
EAN13
9791035101947
Éditeur
Publications de la Sorbonne
Date de publication
Collection
Histoire ancienne et médiévale
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

D’une réforme à l’autre (816-934)

Les communautés religieuses en Lorraine à l’époque carolingienne

Publications de la Sorbonne

Histoire ancienne et médiévale

Indisponible

Autre version disponible

Les dates de deux réformes monastiques, 816 et 934, encadrent le propos de ce
livre. Entre ces deux dates, l’empire carolingien a changé de visage, la
région étudiée est passée du statut de cœur d’un empire à celui de région
disputée entre les deux principales entité politiques, la Francie de l’Est et
la Francie de l’Ouest, avec pour arbitres les grandes familles aristocratiques
qui étendent leurs emprises sur les sièges épiscopaux et les communautés
religieuses. Dans leur processus et leurs motivations, les deux réformes de
816 et de 934 se ressemblent peu. La première, initiée par l’empereur Louis le
Pieux et son conseiller Benoît d’Aniane, doit s’appliquer à tous les
monastères de l’Empire carolingien. Elle est guidée par un souci
d’uniformisation et d’efficacité de la prière des moines. La seconde, appuyée
par l’évêque de Metz Adalbéron Ier, grand aristocrate lotharingien, est menée
à l’initiative de clercs et de moines pieux des diocèses de Metz, Toul et
Verdun, regroupés dans l’ancien monastère de Gorze sous la direction d’Einold
et de Jean de Vandières. Cependant, à l’origine des deux réformes s’exprime la
même volonté de restaurer la vie monastique par l’observance de la règle de
Saint Benoit de Nursie et la remise en ordre du temporel monastique. Le
présent ouvrage est né d’une interrogation sur la notion de réforme, en
particulier dans le milieu monastique, et sur son corollaire, la notion de
décadence, amplement invoquée par les réformateurs. Par-delà l’histoire de la
réforme monastique en Lorraine carolingienne, l’ouvrage met en évidence la
façon dont les communautés religieuses ont construit leur patrimoine et leur
histoire, les relations étroites de ces communautés avec le pouvoir, royal,
aristocratique ou épiscopal, ainsi que la façon dont ces communautés ont
exercé leur fonction essentielle, celle de la prière et de la mémoire.
S'identifier pour envoyer des commentaires.