- EAN13
- 9791037010353
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 10/10/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Entre le Soi et l'Autre ou les défis relevés d'Ahmadou Kourouma
Lecture de "Monnè, outrage et défis"
Lorenza Russo
Hermann
Autre version disponible
-
Papier - Hermann 24,00
Ahmadou Kourouma (1927 - 2003) est l'auteur africain le plus étudié dans les
universités du monde entier et celui sur lequel on a écrit le plus. Devenu
écrivain pour réparer des injustices, notamment celles de la colonisation en
Afrique, il avait affirmé : «Écrire pour moi, ça sert à vider une colère, à
relever des défis». Et c'est bien sur cette affirmation que repose la présente
analyse de son deuxième roman, Monnè, outrages et défis. Elle s'articule
autour de deux axes différents et pourtant complémentaires. Le premier défi
est celui de la dénonciation des méfaits de l'Autre - les colonisateurs pour
l'invasion de l'Afrique -, mais aussi du Soi - les Africains pour les
politiques africaines du post colonialisme. Quant au second défi, il passe par
la langue du colonisateur, le français, dont Kourouma va casser le lexique et
la syntaxe en jouant sur le rythme et l'oralité du malinké, sa langue
maternelle. Ainsi langue et histoire s'entremêlent dans une seule oeuvre,
comme les couleurs sur un même tableau.
universités du monde entier et celui sur lequel on a écrit le plus. Devenu
écrivain pour réparer des injustices, notamment celles de la colonisation en
Afrique, il avait affirmé : «Écrire pour moi, ça sert à vider une colère, à
relever des défis». Et c'est bien sur cette affirmation que repose la présente
analyse de son deuxième roman, Monnè, outrages et défis. Elle s'articule
autour de deux axes différents et pourtant complémentaires. Le premier défi
est celui de la dénonciation des méfaits de l'Autre - les colonisateurs pour
l'invasion de l'Afrique -, mais aussi du Soi - les Africains pour les
politiques africaines du post colonialisme. Quant au second défi, il passe par
la langue du colonisateur, le français, dont Kourouma va casser le lexique et
la syntaxe en jouant sur le rythme et l'oralité du malinké, sa langue
maternelle. Ainsi langue et histoire s'entremêlent dans une seule oeuvre,
comme les couleurs sur un même tableau.
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