- EAN13
- 9791037024183
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 16/06/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Ariel, mon oiseau
Une lecture écocritique de La Tempête de William Shakespeare
Jonathan Pollock
Hermann
Autre version disponible
-
Papier - Hermann 24,00
Lors de sa dernière création, Shakespeare invente un personnage non-humain
pour incarner la tempête qui s’abat sur une île inconnue. Mais Ariel, l’esprit
de l’air, en vient à représenter bien plus qu’une catastrophe maritime. Les
penseurs de la Renaissance décèlent du spirituel dans les « petites images
voltigeantes par l’air, nommées des espèces intentionnelles ». Ariel
appartient à ce milieu sensoriel situé entre les objets du monde et les sujets
qui les perçoivent, milieu sur lequel opère l’enchanteur Prospéro. Par un
autre biais, Ariel représente l’habitant du Nouveau Monde. En comparant le
texte de Shakespeare avec ses sources, Jonathan Pollock dégage une vision du
cannibale amérindien qui ne vaut pas seulement pour le personnage de Caliban.
Étant au-delà de l’humain, Ariel incarne l’esprit maître d’autres tribus, dont
celles des oiseaux. Ainsi, entre averroïsme et animisme, espèces
intentionnelles et tribus-espèces, cet essai milite en faveur d’une écologie
de l’imagination qui se veut aussi une imagination renouvelée de l’écologie.
pour incarner la tempête qui s’abat sur une île inconnue. Mais Ariel, l’esprit
de l’air, en vient à représenter bien plus qu’une catastrophe maritime. Les
penseurs de la Renaissance décèlent du spirituel dans les « petites images
voltigeantes par l’air, nommées des espèces intentionnelles ». Ariel
appartient à ce milieu sensoriel situé entre les objets du monde et les sujets
qui les perçoivent, milieu sur lequel opère l’enchanteur Prospéro. Par un
autre biais, Ariel représente l’habitant du Nouveau Monde. En comparant le
texte de Shakespeare avec ses sources, Jonathan Pollock dégage une vision du
cannibale amérindien qui ne vaut pas seulement pour le personnage de Caliban.
Étant au-delà de l’humain, Ariel incarne l’esprit maître d’autres tribus, dont
celles des oiseaux. Ainsi, entre averroïsme et animisme, espèces
intentionnelles et tribus-espèces, cet essai milite en faveur d’une écologie
de l’imagination qui se veut aussi une imagination renouvelée de l’écologie.
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