La mort de LD Kabila : Ne nie pas c'était bien toi

Vers midi, le 16 Janvier 2001, le président L.D. Kabila trouve la mort alors qu’une fusillade éclate au Palais des Marbres à Kinshasa. Son « fils », J. Kabila, le remplace dans un cafouillage politique et, l’héritage du pouvoir surprend le monde entier. Le nouveau pouvoir parle d’un assassinat et, à la surprise générale, annonce dans la foulée que l’assassin ayant été tué, il n’y aura pas d’enquête. Au même moment, le pouvoir simule la recherche de coupables parmi les originaires du Kivu, les présente, et les fait condamner à de très lourdes peines en tant qu’assassins de Mzé Kabila. Pourtant, à aucun moment le pouvoir n’apporte de preuves de leur culpabilité.
Y a-t-il eu assassinat ? Coup de palais ou mort normale maquillée en meurtre ? Qui sont les acteurs étant passés aux actes et produisant les versions officielles ? Qui est ce Rachid présenté comme l’assassin ? Est-il toujours en vie ? Pourquoi son arme et son identité ont-elles été cachées ? Le régime de Joseph Kabila est resté muet face aux voix qui demandent la vérité sur la mort de son « père », et ce, malgré les promesses faites au Congolais par ce même Joseph Kabila le 26 Janvier 2001. Il s’était engagé à faire toute la lumière et à dire la vérité totale sur la mort de L.D. Kabila. Après plus de 16 ans, les vraies investigations n’ont toujours pas commencé. Une version officielle bancale, basée sur des témoignages contradictoires, construite par une chaîne de bricoleurs flagrants, est livrée à l’opinion. Pourquoi une série de morts suspectes parmi les présumés assassins à Makala ?
Que s’est-il passé au juste ?
Dans ce récit, la lumière est faite sur ce qu’il s’est passé. L’auteur y livre des éléments de réponses aux questions essentielles en tant que témoin direct et survivant des faits.