Morny 1811-1865, 1811-1865
EAN13
9782262035006
ISBN
978-2-262-03500-6
Éditeur
Perrin
Date de publication
Nombre de pages
384
Dimensions
22,6 x 14,1 x 2,7 cm
Poids
400 g
Langue
français
Code dewey
944.07092
Fiches UNIMARC
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Morny 1811-1865

1811-1865

De

Perrin

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Le portrait haut en couleurs de celui qui, par son rôle politique et mondain, fut véritablement le " roi " du Second Empire.
Quelle prodigieuse aventure que l'existence du duc de Morny ! Sa personnalité d'abord : aux manières raffinées d'un grand seigneur, il joint l'audace, l'esprit d'entreprise et l'absence de scrupules d'un arriviste. Rien n'est banal dans son destin, à commencer par sa naissance en 1811, entourée de ténèbres épaisses, car c'est un enfant de l'amour. Et pas n'importe quel amour : celui d'une reine, Hortense, la belle-fille de Napoléon, et du général de Flahaut, lui-même fils adultérin de Talleyrand. Celui dont le nom officiel est Demorny se fait vite appeler comte de Morny et, après avoir servi en Algérie comme officier, se lance avec succès dans les affaires. Ami du duc de Chartres, dandy, arbitre des élégances, il vit fastueusement grâce à la générosité de sa maîtresse, épouse de l'ambassadeur belge, Mme Le Hon. Avec son atavisme, Morny a hérité du sens du complot qu'il sait mettre au service de son ambition. S'étant rapproché de son demi-frère devenu président de la République en 1848, il le pousse activement vers le trône, ce qui lui fera dire : " Je crois pouvoir déclarer que, sans moi, le coup d'Etat n'aurait jamais eu lieu. " Napoléon III le récompense en le nommant ministre de l'Intérieur. Il entre ensuite au Corps législatif qu'il présidera de 1854 à 1865, et où il saura séduire les députés par ses manières affables, en évitant de leur faire sentir l'autorité souvent pesante du gouvernement. En 1858, l'empereur le nomme membre du Conseil privé, éventuel Conseil de régence, qu'il crée après l'attentat d'Orsini. Morny, alors au faîte de sa puissance, passe dans l'opinion pour l'éminence grise du régime. Dans d'autres domaines, il multiplie les activités : auteur dramatique, spéculateur, créateur de la plage de Deauville et de l'hippodrome de Longchamp, il ouvrira à la France les portes de l'économie moderne en favorisant l'extension du crédit bancaire et l'éclosion du chemin de fer. Il meurt en 1864, empêtré dans le scandale de l'expédition du Mexique. On l'accusera longtemps d'avoir poussé l'empereur dans ce désastre pour ne pas perdre les fruits d'une spéculation menée par ses soins.
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