2, Poèmes d'amour, Tome 2
EAN13
9782376130932
ISBN
978-2-37613-093-2
Éditeur
CAP DE L'ETANG
Date de publication
Collection
BILINGUE
Séries
Poèmes d'amour (2)
Nombre de pages
212
Dimensions
21 x 14,8 x 2 cm
Poids
308 g
Langue
multilingue
Langue d'origine
castillan, espagnol
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2 - Poèmes d'amour

Tome 2

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Édité par

Cap De L'Etang

Bilingue

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Il est important de souligner chez Miguel Hernández (1910-1942) cette force en devenir déclinée dans le magnifique poème « Fils de l’ombre et de la lumière » où l’épouse est en train de donner le jour à un fils, qui dans l’ombre accumule déjà des lumières, ouvre les portes d’un jour nouveau empreint d’espoir. Il est vrai que la femme adulée au-delà de tout par Miguel Hernández est aimée également pour la descendance, et ce qu’engendrera cette dernière à son tour. La femme devient en somme la clef de tout, elle enfante l’espoir et par ricochet l’avenir de l’Espagne.
Après avoir longuement écrit avec une passion sans mesure son amour Josefina, le poète prend position, s’engage dans une lutte contre la misère, prône une plus grande équité. Longtemps incarcéré pour des raisons politiques, il affirme que même sous la menace du geôlier et le joug de la torture, jamais on ne pourra lui ôter ce sentiment de liberté profondément ancré au fond de lui : « grand, heureux, libre je suis. / Grand, heureux, libre, libre, / seulement par amour ».
Miguel Hernández est un poète autodidacte né dans un village du sud de l’Espagne dans une famille pauvre. Il dut arrêter très tôt ses études pour garder le troupeau de chèvres familial. Il désirait être auteur et le devint, brillamment, contrairement aux vœux de son père. Il fait partie des grands auteurs de la littérature espagnole. Sa poésie est Amour pour la femme, le fils, le peuple en souffrance et sa patrie malmenée par les affres de la Guerre civile. Une grande partie de ses poèmes dédiés à ce thème sont rassemblés dans cette anthologie bilingue déclinée en plusieurs tomes, afin de rendre hommage à ce grand poète.
« Si je dois mourir, que je meure / avec la tête bien haute. » a-t-il écrit dans les derniers vers du poème intitulé « Les vents du peuple me portent ». Miguel Hernández mourut dans une prison la tête bien haute, et resta fidèle à ses convictions jusqu’à la fin de sa courte existence.



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