- EAN13
- 9782802735120
- ISBN
- 978-2-8027-3512-0
- Éditeur
- Bruylant Edition
- Date de publication
- 30/11/2011
- Collection
- LSB. ET.STR.INT
- Nombre de pages
- 162
- Dimensions
- 24 x 16 x 1 cm
- Poids
- 254 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Proche Orient et sécurité internationale
Sous la direction de Josiane Tercinet
Bruylant Edition
Lsb. Et.Str.Int
Les conflits proche-orientaux ont quelque chose de désespérant, naturellement et surtout pour les populations directement impliquées, mais aussi pour quiconque essaie d’en comprendre les ressorts et d’en imaginer la fin. Le présent ouvrage se veut un essai de clarification, à un moment donné – le printemps 2010 – d’une situation inextricable et plus particulièrement de son « noyau dur ». C’est pourquoi la notion de Proche-Orient est entendue ici au sens restreint de : Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Palestine, Syrie.
Même si rien ne laisse entrevoir de progrès décisif vers une solution, des évolutions se font jour. Israël semble durcir son jeu (Liban 2006, Gaza fin 2008, début 2009 puis juin 2010) et pratiquer une fuite en avant sans issue, mise en lumière notamment par le montant de ses dépenses d’armement. Il en résulte un climat propice aux violations des droits de l’homme et du droit humanitaire.
La nouvelle administration américaine peine à définir une ligne cohérente alors que les États-Unis occupent une place décisive dans la zone en matière d’armement, ce qui pourrait leur donner une capacité d’influence appréciable.
La France ou l’Union européenne disposent de fers au feu et la Communauté internationale garde un oeil à travers de multiples moutures de forces de paix ; les grandes puissances y font à l’occasion un retour spectaculaire, comme dans la FINUL depuis 2006. Cependant, le potentiel n’est pas mis au service d’une vision politique claire et déterminée.
En somme, il manque peut-être au Proche-Orient la conjonction de facteurs qui a permis dans un passé récent le règlement d’une question tout aussi épineuse, celle de l’Afrique du Sud.
Même si rien ne laisse entrevoir de progrès décisif vers une solution, des évolutions se font jour. Israël semble durcir son jeu (Liban 2006, Gaza fin 2008, début 2009 puis juin 2010) et pratiquer une fuite en avant sans issue, mise en lumière notamment par le montant de ses dépenses d’armement. Il en résulte un climat propice aux violations des droits de l’homme et du droit humanitaire.
La nouvelle administration américaine peine à définir une ligne cohérente alors que les États-Unis occupent une place décisive dans la zone en matière d’armement, ce qui pourrait leur donner une capacité d’influence appréciable.
La France ou l’Union européenne disposent de fers au feu et la Communauté internationale garde un oeil à travers de multiples moutures de forces de paix ; les grandes puissances y font à l’occasion un retour spectaculaire, comme dans la FINUL depuis 2006. Cependant, le potentiel n’est pas mis au service d’une vision politique claire et déterminée.
En somme, il manque peut-être au Proche-Orient la conjonction de facteurs qui a permis dans un passé récent le règlement d’une question tout aussi épineuse, celle de l’Afrique du Sud.
S'identifier pour envoyer des commentaires.