Les sanglots de la colère

Dans ce roman, Jean-Marc nous ouvre à son intimité avec une franchise sans frontière, parfois très crue. Nous y côtoyons des moments tantôt déroutants par la force de leur détresse, tantôt touchants par la puissance de leur tendresse. Oscillant depuis toujours entre ses tourments d’enfance et son besoin de bonheur, sa guérison piétine. À cinquante-cinq ans, il plaque tout et fuit vers Tadoussac, là où l’eau, la terre et le ciel se fondent en un panorama prodigieux qui forge l’estime de soi. Il y croise de manière fortuite sa grande amie Annie qui, au fil de leurs retrouvailles, lui dit une phrase, toute petite, qui a la densité de l’Univers, qui lui révèle la passion fourbe qu’il entretient avec sa libido débridée, sa honte immodérée, sa colère démesurée et son désir de bonheur. Jean-Marc décide alors d’en finir avec son mal. Porté par ses flashbacks, ses rêves et ses rencontres, il se parfume aux mille et une fragrances de l’existence et découvre enfin sa propre danse de la vie et… l’amour, le vrai.