EAN13
9782363920485
ISBN
978-2-36392-048-5
Éditeur
Ovadia éditions
Date de publication
Collection
H & D
Nombre de pages
448
Dimensions
20,5 x 14,2 x 1 cm
Poids
573 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L’éloge Des Lumières

Ovadia éditions

H & D

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L’auteur, Jean-Pierre Fouchy, fait découvrir la fin du royaume de France au XVIIIème siècle par la lorgnette des membres de l’Académie royale des Sciences.Un parent, oublié par l’Histoire, Jean-Paul Fouchy, Académicien de 1731 à 1788 et Secrétaire perpétuel de 1744 à 1776, écrivit les éloges de soixante-cinq collègues lors de leurs disparitions.Si certains étaient de dignes représentants des temps passés, d’autres annonçaient des bouleversements irrémédiables. Jean-Paul Fouchy fut en relation avec tous les « grands » du XVIIIème siècle et en particulier ceux qui préparèrent les esprits à la Révolution.Employé par Louis XV puis par Louis XVI, il rédigea et lut avec une égale facilité :- les éloges des Académiciens de l’ancien régime détestés par les modernes,- et les éloges des modernes qui étaient ennemis du pouvoir qui finançait l’Académie.L’auteur invite le lecteur à vivre le quotidien du Secrétaire perpétuel lors de la rédaction des éloges, en le plongeant dans le contexte de sa famille, de l’Académie, du Royaume et du monde.Jean-Paul Fouchy devint Académicien car il calcula l’équation du temps moyen qui permet de réaliser les cadrans solaires.Il fut aussi à l’initiative du voyage vers l’équateur pour calculer la forme très exacte de la Terre, pressentant qu’elle n’est pas parfaitement ronde mais aplatie aux pôles.Son père Philippe Fouchy, graveur du Roi, inventa pour Louis XIV l’imprimerie moderne. Il donna aux lettres leur forme actuelle, imagina les procédés pour graver avec précision les poinçons, et inventa des encres durables.« Je voudrois ici pouvoir cacher que j’eus ła témérité de fuccéder à de tełs prédéceffeurs (Fontenelle et Mairan) ; mais j’ofai me flatter que mon zèle pour ł’Académie, ł’amitié dont iłs m’honoroient ł’un &ł’autre ; ła route qu’iłs m’avoient tracée, & ma dociłité à fuivre łeurs conseiłs pouvoient me tenir łieu de tałens, & que łe Public voudroit bien ne pas exiger de moi d’atteindre à ła perfection de mes modèles ;ił fait trop bien qu’en tout genre ił y a des hommes inimitabłes. »(Jean-Paul Fouchy, Secrétaire perpétuel de l’Académie royale des Sciences,éloge de Fontenelle 1757)Les références historiques sont exactes. Toutefois, l’auteur a imaginé que Jean-Paul Fouchy, et deux amis nés comme lui en 1707 Buffon et Crébillon fils, avaient inventé une machine à voyager dans le temps. Ainsi, dans ce livre entièrement dialogué, il fait discuter Jean-Paul avec son père au début du XVIIIème siècle et avec lui-même au XXIème siècle.Jean-Pierre Fouchy (l’auteur) – En écoutant vos éloges, on est tenté de penserque vous avez croisé dans votre vie des gens de bien.Je me demande s’il faut vous croire.Jean-Paul Fouchy (l’ancêtre) – Vous le devez absolument.Sinon mes éloges n’auront servi à rien.
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