Mémoires d'un soldat marocain

Pour la première fois dans l’histoire moderne du Maroc, un officier de l’armée ose dénoncer, avec une franchise sans précédent, la face sombre du régime alaouite et de la hiérarchie de l’armée. Il nous parle de l’implication du haut commandement de l’armée et du Palais dans le narcotrafic, des contacts qu’il a maintenus avec la représentation diplomatique espagnole au Maroc, de l’affaire des « Officiers libres marocains », de sa fuite en Espagne, de la traque et du harcèlement des services spéciaux marocains et de la tentative d’enlèvement dont il a été victime à Madrid en août 2010. À la une des journaux marocains, espagnols et même français à partir de 2002, son exil en Espagne a été, sans le moindre doute, l’une des causes de la longue crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne, dont le summum fut le conflit de l’îlot Persil. Il nous démontre aussi, preuves en main, que le terrorisme islamiste au Maroc est une création des services spéciaux, et dénonce sur Youtube, une semaine avant l’attentat d’Argana à Marrakech en avril 2011, l’intention du régime de recourir au terrorisme sous fausse bannière pour briser la mouvance populaire que connaissait le pays… Il évoque aussi le sujet tabou numéro un au Maroc, à savoir l’homosexualité présumée du roi Mohamed VI, et l’assassinat, en 1996, de l’un de ses présumés amants par les services de Hassan II…