Philippe L.

http://www.athenaeum.com/

Créé en 1989, face aux Hospices de Beaune, au coeur de la ville, l'Athenaeum de la Vigne et du Vin est un espace pluriculturel de 1 200 m2 dédié au vin et à la gastronomie. Site unique, c'est une des plus grandes librairies de Bourgogne et la référence absolue pour tous les amateurs de vins. Livres, cartes des vignobles, objets au service du vin, grands vins de Bourgogne: c'est le carrefour des passions entre caves et arts de la table, entre humour et humeurs...

Avec un petit guide pour reconnaître les goûts des pesticides

Actes Sud

14,80
Conseillé par (Libraire)
19 janvier 2018

Préface de Marc Veyrat

Cet ouvrage n’est pas seulement un ouvrage de santé publique, il est également d’utilité publique. Car porter à la connaissance de tous les dangers d’une production anarchique et irrespectueuse des lois de la nature, dans ces temps où les grands lobbyistes, parfois déguisés en chefs d’État, sèment le doute par leurs décisions contre la planète, c’est plus qu’une activité bienfaisante, c’est avant tout un devoir moral.
Ce combat que je mène depuis tant d’années trouve écho auprès de plus en plus de responsables inquiets des menaces qui pèsent sur notre agriculture, sur notre alimentation et donc sur ce qui nourrira demain nos enfants. Je suis heureux d’avoir pu participer, comme modeste expérimentateur, aux tests menés par mon ami Gilles-Éric Séralini et son complice, Jérôme Douzelet.
Loin du jargon scientifique et de théories fumeuses, ils apportent dans ce texte simple et didactique la preuve par l’expérience que tout n’est pas bon dans ce que l’on nous fait avaler. Ce que je proclame depuis des décennies, sans avoir leur connaissance scientifique, se retrouve dans leurs conclusions étayées par des mesures probantes.

Non, les pesticides ne sont pas que des “phytosanitaires” et il est bon que des observateurs, chefs, scientifiques, médecins indépendants le disent et l’écrivent. Oui, les produits “bio”, s’ils ne sont pas tous parfaits, nous épargnent toutes ces substances chimiques qui, au sens propre, nous pourrissent la vie !
Je remercie chaleureusement les deux auteurs d’avoir bien voulu m’associer, dans leur démarche, à cette quête du bien-être, du bien-vivre et du bien-manger qui passe par l’éradication de tous ces produits qui n’apportent rien de bon, hormis quelques richesses supplémentaires pour des groupes géants qui n’ont pas pour priorité la santé de ceux qui sont au bout de la chaîne de production, à savoir les consommateurs.
Il existe de multiples façons de s’opposer à la toute-puissance industrielle. Nous, humbles cuisiniers, artisans convaincus de la nécessité de n’utiliser que de bons produits, avons notre place dans ce cercle vertueux. Les expériences menées par Gilles-Éric et Jérôme et qui sont décrites dans cet ouvrage vous éclaireront davantage que de longs discours théoriques.
Je reste optimiste pour l’avenir de notre alimentation et de notre environnement. Tant que des âmes de bonne volonté comme ces deux défenseurs de la juste cause sauront se donner la main.
Vous êtes deux grands hommes, car l’alimentaire a besoin de vous.

MARC VEYRAT

Un des plus grands chefs cuisiniers français, l’homme au chapeau noir est reconnu exceptionnel par les guides gastronomiques, deux fois trois étoiles au Guide Michelin et deux fois 20/20 au Gault et Millau.

CHRETIEN Isabelle

Féret

Conseillé par (Libraire)
12 décembre 2017

Dans ce délicieux roman d'initiation, un riche amateur de vin décide de léguer son immense cave à une parfaite inconnue qui méprise le vin. À partir de cette quête du goût du vin, une résurrection se prépare.

Ballet et pouvoir en Russie soviétique

Gremese

29,50
Conseillé par (Libraire)
8 décembre 2017

Ce livre a reçu le prix du Meilleur livre sur la danse à l'occasion de La 55ème édition du prix des journalistes spécialisés dans les arts de la scène

Roman

Monsieur Toussaint Louverture

13,50
Conseillé par (Libraire)
7 décembre 2017

Pour ceux qui aiment House of Cards, les virées en voiture dans la chaleur de la nuit pour aller « régler » un problème à coups d’extorsion et de chantage, les personnages hors normes, complexes, profonds, avec une vie propre, inaliénable, qui permet sinon qu’on leur pardonne, du moins qu’on les comprenne, pour ceux qui aiment les entreprises romanesques puissantes, stylées et modernes, Tous les hommes du roi est un fleuve curieux aux multiples remous qui n’abandonne ni sensation, ni sentiment, ni errements, ni suspens, mais qui relie toutes ces choses entre elles, les plus impalpables comme les plus triviales, pour essayer d’en tirer un sens. Tout en tissant de larges pans romanesques, Tous les hommes du roi a l’ambition ultime de rendre compte du réel, de le capturer.


Dans la presse :

« Dans un style qui mêle morceaux de bravoure et introspection, lyrisme et sécheresse, Robert Penn Warren signe un roman somptueux, auquel il est temps de pleinement reconnaître son statut de classique. »
– Télérama

« Tous les hommes du roi commence comme une comédie du pouvoir, emprunte les chemins de la fresque historique et se conclut sur un entrelacs de tragédies, la somptuosité de l’écriture le disputant dans chacun de ces registres à la profondeur de la pensée. Chef-d’œuvre ? Oui, plutôt dix fois qu’une. »
– Les Inrocks

« Fantastique et foisonnant (...) C’est une œuvre à la fois philosophique, politique, métaphysique et poétique. Un roman magistral sur la perte de l’innocence, la rédemption et la corruption. Le message qu’il nous délivre est qu’il faut assumer tous les temps de la vie, le passé, le présent comme le futur. Le style est somptueux, lyrique et brutal à la fois, rempli de métaphores sèches. Il entrelace les époques, les histoires, et il y a une multitude de personnages. (...) L’occasion de découvrir cet auteur méconnu en France, alors qu’il a remporté trois prix Pulitzer, et qu’il est de la veine d’écrivains comme Faulkner. »
– Le JDD

« Texte ensorcelant, cette histoire dont les protagonistes principaux sont plus ou moins des hors-la-loi commence de manière insondable, avec des allures de roman de politique-fiction accompagné d'un air de banjo, comme le film O’Brother des frères Coen, dont il partage et les décors et le sens de l’angoisse comique. Les grandes orgues et les désenchantements historiques arrivent tout doucement, dans le deuxième tiers du roman, avec les motifs afférents : le secret, le mensonge, la fraude, la culpabilité, l’impossible rédemption. En arrière-plan, la guerre civile et le crime inexpiable de l’esclavage qui condamne ceux du Sud à endurer la puissance insolente du dollar yankee. »
— Le Figaro

« Une magistrale méditation sur la pesanteur de l'action, le péché, le poids du passé, la culpabilité et les inextricables mécanismes de corruption des âmes. »
— L'Express

« Ce serait déjà un gigantesque roman si ce n'était qu'un roman politique, mais c'est bien plus : c'est un livre sur la perte de l'innocence, sur le temps, les erreurs, les actes qu'on ne peut effacer même si nous nous avons changé, la culpabilité. Et un très grand roman de littérature : des images fabuleuses, un style extraordinaire, et c'est parfaitement bien traduit. »
– Gorian Delpâture, émission Entrez sans frapper sur la rtbf

Critique de la dégustation des vins

Menu Fretin

12,00
Conseillé par (Libraire)
6 décembre 2017

François Caribassa analyse avec pertinence les évolutions au cours des derniers décennies dans notre façon de déguster et de boire les vins.
Il dresse un parallèle entre les développements de l’œnologie moderne, la modélisation de notre façon d’apprécier les vins et l’apparition d’une certaine « école » de la dégustation.
Son livre est une invitation forte à repenser notre façon de boire mais aussi de parler du Vin.