Jean T.

https://lecturesdereves.wordpress.com/

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Conseillé par (Libraire)
28 mai 2013

Titre trompeur...

Jean-Claude Le Chevère habite une maison proche d'un étang où les ragondins ruinent les berges. Ce n'est pas pour autant qu'il a commis un texte sur la vie et les moeurs des ragondins, non !
Je ne vous en dirai pas plus sur l'intrigue de ce roman noir qui traite de culpabilité, de déchéance et de vieillesse, d'un secret oppressant, d'un geste qui sidère. Avec une écriture soignée et élégante, l'auteur scrute avec acuité et précision un univers pas vraiment gai.
Mais il est vrai que les bons romans ne sont pas forcément les plus gais !

Conseillé par (Libraire)
24 mai 2013

joli récit !

C'est autre chose de lire le récit d'une traversée des Pyrénées dans un livre que sur un blog (ce que font ceux qui s'y préparent). Outre que les auteurs savent raconter et ont fait oeuvre littéraire, la mise en page met plus clairement le lecteur dans l'ambiance de la traversée. Le carnet de phtographies, à la fin, est superbe.
Ceux qui vont se lancer sur la HRP, le GR10 ou le GR11, se doivent de lire ce récit.

Conseillé par (Libraire)
10 mai 2013

une belle rencontre

Lorsqu'on sonne à sa porte, Arthur Dreyfus (avec un seul s) est loin d'imaginer qu'il va ouvrir à la belle Scarlett Johansson, qui va lui avouer un peu plus tard qu'elle est son sosie. Dans cette rencontre improbable, le lecteur va découvrir que le regard des autres peut conditionner la vie d'une personne, sa capacité à aimer, la haine, la vie, la mort.
Ce roman léger dans sa première partie, devient plus grave, et même dramatique, par la suite. Il pose avec subtilité la question de l'identité et du poids de l'apparence sur le déroulement d'une vie.
Ceux qui ont aimé lire La liste de mes envies aimeront aussi lire ce roman sensible, délicat et tendre, joliment écrit.

Rue du Monde

17,00
Conseillé par (Libraire)
3 mai 2013

un gros chantier

Il faut voir l'attention et les yeux des garçons quand on leur lit cet album ! Chez nous, on peut le lire quatre à cinq fois à la suite, sans qu'ils manifestent le moindre signe d'indigestion...
Je ne l'ai lu qu'à des garçons de 2 et 4 ans, pas à des filles. Mais il n'y a pas de raison qu'elle ne soient pas fascinées. Si l'on considère qu'il n'y a que des petits ouvriers, on pourra estimer que c'est un album sexiste. Mais rien n'empêche de considérer qu'il y a aussi et autant de petites ouvrières que de petits ouvriers.
Mais bon, je le répète, au moins pour les garçons, c'est vraiment excellent.

Comment passer d'une société de l'avoir à une société du bien être

Éditions Les Liens qui libèrent

21,50
Conseillé par (Libraire)
27 avril 2013

Le bonheur est possible

La société de consommation est la responsable de tous nos maux. L'auteur s'appuie sur de nombreuses études pour montrer que, depuis une cinquantaine d'années, la croissance ne rend plus l'homme heureux. Au contraire, elle crée une pauvreté relationnelle que nous cherchons à combler en consommant plus. Nous sommes dans une période de NEG, de "Croissance endogène négative", qui se caractérise par "des biens libres et gratuits qu'on ne peut acheter mais qui sont indispensables au bien-être", "par une économie qui possède de grandes capacités à fournir des substituts coûteux aux biens libres", "par une croissance économique qui réduit la disponibilité des biens libres". Selon cette conception, la croissance se nourrit de sa propre destruction...

L'auteur identifie les médias, la publicité, la finance trop puissante comme responsables de la croyance en la croissance comme solution à notre recherche de bonheur. Pourtant, "les objets n'aiment pas".

Il existe des solutions. Non pas la décroissance à laquelle l'auteur ne croit pas, même si elle détruirait la propension à consommer. C'est par une qualité de vie relationnelle que la vie peut s'améliorer. Stefano Bartolini présente plusieurs orientations à mettre en œuvre dans les domaines de la ville, de l'école, de la santé, de la l'organisation du travail et de l'entreprise...
Un ouvrage accessible à tous, de lecture aisée, qui incite à jeter un regard critique sur une société consumériste tout en légitimant l'espoir d'une société meilleure, plus juste et plus humaine.