Librairie coiffard

Conseillé par (Libraire)
25 janvier 2023

Conseillé par Marion et Caroline

Depuis toujours, Chouette se rêve chevalier. Il veut porter ces belles armures et partir dans de grandes aventures. Un jour, il apprend que les chevaliers sont en train de disparaître. Cela inquiète beaucoup notre héros. Il envoie une lettre à l’École des Chevaliers. Surprise ! Il est accepté dans cette prestigieuse école. Mais Chouette n’avait pas pensé qu’il serait trop petit pour porter une épée et le lourd bouclier des chevaliers. Cependant il ne se relâche pas et tient bon. Et en persévérant, Chouette est nommé à la garde de nuit. Et il va enfin savoir ce que deviennent les chevaliers disparus !
Un très bel album aux dessins surprenants sur le courage d’une petite chouette qui nous montre qu’on peut tout réaliser quand on surmonte ses peurs et qu’on suit ses rêves.
À partir de 4 ans

14,90
Conseillé par (Libraire)
25 janvier 2023

Conseillé par Caroline et Marion

C’est l’heure de la sieste pour Madenn. Elle s’allonge dans son lit, remonte sa couette sous son nez et ferme les yeux. Mais un petit museau pointu apparaît sous la couette et invite la petite fille à le suivre ; direction la maison de Phil, son ami, qui a préparé du chocolat chaud et un bon gâteau pour se réchauffer. Un riche après-midi attend alors nos deux compères.
Janvier est arrivé et avec lui, la fraîcheur de l’hiver. "Une sieste", c’est l’album parfait pour ce début d’année, c’est le remède à ce mois parfois un peu long. Tant de douceur se dégage de cet album, qu’il nous donne, à nous aussi, l’envie de se réfugier sous une couette avec un chocolat chaud.
À partir de 3 ans.

Éditions de l'Observatoire

21,00
Conseillé par (Libraire)
24 janvier 2023

Conseillé par Stéphanie, Manon T, Manon R, Mathias et Rémy

D'abord il y a une femme attaquée par un ours blanc qui bascule, blessée, dans les profondeurs d'une rivière. Elle semble étrangement calme. Elle repense aux mots japonais que son père lui murmurait quand elle était enfant. Elle s'attarde sur le pelage crème de son attaquant. Il ne devrait pas y avoir d'ours blanc dans cette région, son existence est censée appartenir à la légende.
Et puis nous voici en 1945, en Colombie Britannique, aux côtés de Jack et de ses chiens Buck et Astrée, clin d’œil évident à Jack London. Ce Jack là est creekwalker ; il arpente les rivières et compte les saumons. C'est un solitaire qui fuit la compagnie des hommes.
Enfin, le lecteur découvre Hannah. Nous sommes en 1956 et elle vit isolée dans une cabane : la maison des hautes terres. Elle aussi semble se tenir à l'écart des êtres humains. Or ce jour-là, un homme a frappé à sa porte. Et comme elle ne répondait pas, il a crié qu'il reviendrait et il a glissé une photo sous la porte. Hannah est à la fois terrifiée et étonnée. Sur cette photo, elle reconnaît Aika, sa mère, qui a quitté le Japon en 1926 pour épouser un japonais travaillant au Canada, elle était ce qu'on a appelé une "Pictures brides" (fiancée sur photo).
Aika est une Issei, elle appartient à la première génération d'émigrants japonais. Hannah est une Nisei, elle est issue de la deuxième génération, celle née dans son pays d'adoption.
Marie Charrel déroule une histoire captivante, mêlant l'histoire de ces Issei et Nissei à la montée de la xénophobie. Elle évoque aussi la population autochtone canadienne, elle mêle les légendes nippones aux légendes indiennes, tout en plongeant le lecteur dans la forêt et la nature sauvage de cet état le plus à l'ouest du Canada.
On s'attache très vite aux personnages et à leur histoire. Des extraits de presse relatant des attaques dans des fermes isolées ajoute une part de mystère au roman dont toutes les pièces du puzzle se complètent progressivement. Un coup de cœur sélectionné pour le Prix du roman Coiffard 2023.

Conseillé par (Libraire)
23 janvier 2023

Conseillé par Chloé, Rémy et Stéphanie

Irène travaille pour l'International Trading Service, un centre de documentation situé à Bad Arolsen, en Allemagne, et qui recense (ou du moins tente de recenser car de nombreuses preuves ont été détruites) les destins des victimes de la Shoah. En 2016, Irène reçoit pour mission de restituer à leurs descendants les objets retrouvés à la libération des camps qui appartenaient aux déportés. C'est alors un gros travail d'investigation qu'Irène et ses collègues vont devoir mener pour retrouver l'histoire de ces objets tout comme l'histoire de leurs propriétaires. Irène « raccommode des fils tranchés par la guerre, éclaire à la torche des fragments d'obscurité. Elle doit retrouver à qui appartiennent ces objets et suivre la piste de leurs descendants, un parent, un ami. Quelqu'un pour qui ça aura du sens. Trois mille objets à restituer et une seule vie pour le faire. » écrit Gaëlle Nohant qui nous offre une plongée saisissante dans les camps de déportés, dans l'horreur du régime nazi et dans l'Allemagne ambigüe d'après-guerre. Par la force de son écriture toujours juste et très bien documentée, "Le Bureau d'éclaircissement des destins" est habité par un grand souffle et le lecteur a du mal à se détacher des personnages, tous très émouvants.

22,90
Conseillé par (Libraire)
23 janvier 2023

Conseillé par Alexandra

1674, village de Limbricht, Pays-Bas. Entgen Luijten est arrêtée pour sorcellerie. Dans l’attente de son procès, elle se remémore les évènements depuis sa cellule. Comment a-t-elle pu en arriver là ? Sa différence, sa volonté d’être souveraine de sa propre vie. Son amour pour la nature, qui lui transmet sa sagesse. Et le fait d’être une femme. Comment faire face à l’injustice ? Et surtout, comment s’en sortir ?
Dans son cursus universitaire, Susan Smit s’est spécialisée dans l’étude des sorcières. "La sorcière de Limbricht" est inspiré du réel procès d’Entgen Luijten. Son intention est d’humaniser la « chasse aux sorcières ». La précision historique de ce roman permet de mieux comprendre les enjeux de l’époque. La profondeur du personnage d’Engten crée un sentiment de connexion et de sororité avec elle au fil des chapitres. Un hommage puissant à ces milliers de femmes qui ont été persécutées au XVIIème siècle. Et surtout, une revalorisation de l’archétype de la sorcière. Car pour reprendre les mots d’Entgen, « Si une personne férue des grands espaces est une sorcière, j'en suis assurément une ».