Albertine a onze ans, elle est diabétique et parle aux plantes. Et les plantes lui répondent (même s’il n’y a qu’elle qui les entend). Elle vit avec sa mère et ses deux frères dans un petit appartement jusqu’au jour où sa maman déniche une maison à quelques kilomètres du village. Cette maison “à donner” va révéler à Albertine bien des secrets : au-delà des massifs de fleurs qui discutent avec elle, notre héroïne va découvrir un monde bien dissimulé sous la maison. Mais ce qu’Albertine ignore, c’est qu’elle va devoir faire davantage que découvrir ce monde, elle va devoir en devenir la gardienne et protectrice !
C’est toujours un petit bonheur de voir un roman d’Émilie Chazerand arriver en librairie. Et cette belle nouveauté ne fait pas exception !
A partir de 9 ans.

Après le drame, quatre adolescents et un professeur vont, tour à tour, nous dresser le portrait de Rita. Viggo va raconter leur histoire d’amour bouleversante et tout ce qu’ils ont partagé. Romane va conter leur amitié, les liens qui se sont tissés entre elles. Timour lui, va partager l’amitié, les blagues, le quotidien de ce groupe d’adolescents. Et évidemment, Rita. Rita va essayer d’éclaircir les zones d’ombres. Elle va raconter par bribes, son quotidien, son passé et tout ce qui a conduit au drame.
Un roman coup de poing, dont vous ne sortirez pas indemne !
À lire à partir de 15 ans.

Très brusquement, presque du jour au lendemain, Yann, étudiant en médecine, décide de tout quitter pour aller faire une saison dans l’hôtel d'une station familiale.
Le jeune homme d'une vingtaine d'années, étudiant en médecine, a toujours fait ses choix sans grand appétit, de manière presque subie. Cette fois-ci, il a prévenu sa mère la veille de son départ afin qu'elle n'ait pas le temps de le dissuader et il n'a pas beaucoup mieux traité Anne-Lise, sa petite amie.
C'est dans le train en direction de la station que le lecteur découvre Yann, alors qu'il est parti si précipitamment qu'il en a oublié son portefeuille.
Intrigué par le profil atypique de ce garçon, Hans l'a embauché comme saisonnier, un soutien pour faire tourner son hôtel de montagne centenaire qui domine le village. Seulement voilà : la neige ne tombe pas. Sans neige, pas de touriste et donc pas de saison.
Les semaines passent et le temps est suspendu à ces flocons qui ne viennent pas.
Pourtant cette attente convient à Yann. C'est le temps des rencontres, des amours, des tensions. C'est le temps des apprentissages. Un premier roman planté en pleine nature, une nature qui se dérègle et qui impacte l'Homme et le système économique. Il ne se passe pas grand chose quand on attend la neige. Pourtant ces quelques semaines vont être essentielles pour le jeune Yann.

Nicolas Delesalle porte une croix orthodoxe autour du cou, c'est sa mère russe qui la lui a offerte.
Bientôt l'auteur va rencontrer Sacha. Lui aussi porte une croix orthodoxe autour du cou, Sacha est Ukrainien.
L'histoire de Sacha et de sa rencontre avec Vania, mercenaire du groupe Wagner, prisonnier dont il a la charge, évolue au rythme d'une valse russe, celle de l'auteur, grand reporter sur le front ukrainien. Et puis il y a un autre temps, plus intérieur, car Nicolas Delesalle a toujours été fier de ses origines russes. Lors de son premier voyage scolaire organisé par sa mère, professeure de russe, il se retrouve à Kiev et pour la première fois Nicolas Delesalle se dit "Je suis chez moi", il a 14 ans.
Mais en 2022, dans les villes ravagées, les corps sous la neige, la colère et les pleurs, "la Russie et l'Ukraine se délitent" sous ses pieds, il se sent vide.
Alors, il nous entraîne dans une valse russe à la fois lente et tragique, puis rapide et héroïque. Une danse pour se retrouver dans son identité ébranlée, pour se réconcilier peut-être avec sa propre histoire familiale. Et c'est la mère de l'auteur qui joue la cheffe d'orchestre, une femme excentrique, originale et inimitable qui apporte aussi son propre rythme à la valse.
"Valse russe" est un récit qui nous plonge dans la guerre avec réalisme mais surtout avec une grande humanité.

Étudiants à AgroParisTech, c'est là qu'Arthur et Kevin se rencontrent, sur le désert bétonné du plateau de Saclay où leur école vient de s'installer.
Ce jour-là, Arthur hésite encore un peu à aller écouter la conférence du Professeur Marcel Combe intitulée "Avancées et défis de la géodrilologie" (la science des vers de terre). Kevin, lui, est déjà bien installé dans l'amphi et semble savoir pourquoi il est là. Ils l'ignorent encore mais une amitié exceptionnelle et une passion partagée pour les vers de terre va naître à la sortie de cette conférence.
On l'ignore souvent, mais les lombrics représentent la première biomasse animale terrestre et sont indispensables. Sans vers de terre, plus de terre, leur apprend le Professeur Marcel Combe, rappelant au passage qu'Hubert Reeves dit lui-même que la disparition du vers de terre est au moins aussi préoccupante que la fonte des glaciers.
Arthur est fils d'avocat parisien et vient d'un milieu privilégié. Kevin a grandi dans la campagne limousine, ses parents étant travailleurs agricoles. Ils sont fils uniques tous les deux. Kevin rêve de se fondre dans Paris, Arthur de cultiver son jardin. C'est donc tout naturellement que chacun prend une voie différente à la sortie de l'école mais leurs projets de vie restent liés à leur fascination pour les vers de terre.
À travers les destins et les choix de ces deux-là, Gaspard Koenig explore la complexité de notre société : écologie, sexualité, fractures de classes, cynisme du capitalisme, révolution ... Les rapports humains et le rapport à la nature sont explorés sous toutes leurs formes en poussant l'histoire jusqu'à son paroxysme (peut-être un peu trop loin ?). Qui aurait parié qu'une histoire de vers de terre puisse être passionnante?